Les cols-bleus, l’agriculture et le tourisme

Tiaret

Lors de la rentrée de l’automne, le wali de Tiaret Deramchi Med Amine, a insisté sur les cols-bleus pour le secteur de la formation professionnelle, lors de sa visite à travers les ateliers, un avenir pour chaque stagiaire, selon la spécialité afin de former une main-d’oeuvre qualifiée, vu la hausse de la demande dans les créneaux du bâtiment et de la menuiserie, ainsi que l’agriculture et le tourisme.Selon le chef de l’exécutif, les responsables locaux sont invités à accompagner cette jeunesse tout au long du parcours afin de créer des richesses, vu les potentialités de la région. Le wali dira «nous garantirons des prix justes pour que les jeunes agriculteurs puissent vivre de leur travail. Nous nous battrons pour une nouvelle Algérie pour redonner son vrai statut dans tous les domaines. La nouvelle politique nous encourage à donner tous les moyens de faire face à la crise économique et faire face à la pénurie et la spéculation. Sur les mêmes orientations partagées, nous construirons l’agriculture du futur, vu les richesses de notre wilaya qui occupe une place de choix sur le podium de l’agriculture». L’orateur invite une seconde fois les acteurs concernés à faciliter l’accès au foncier agricole, un suivi rigoureux, vu le nombre important des stagiaires, le wali de la wilaya invite le directeur de la formation professionnelle de continuer à sensibiliser à travers les zones enclavées l’insertion de la femme au foyer pour l’encourager à l’élevage et autres sources rurales qui s’attachent au tourisme. Actuellement, la Direction de l’enseignement et de la formation professionnels de la wilaya de Tiaret, qui compte 22 centres de formation professionnelle, 6 instituts nationaux spécialisés et 4 annexes, dispose actuellement de 5.625 nouvelles places pédagogiques, à indiqué le responsable du secteur de la formation professionnelle, à l’occasion de la seconde rentrée prévue ce mercredi.
Sur les statistiques avancées, le conférencier nous annonce que 3.505 places pédagogiques sont destinées aux stagiaires devant suivre une formation diplômante, alors que les 2.120 autres pour une formation qualifiante. Au même volet, on note 1.740 places en mode résidentiel, 1.350 places pour une formation par apprentissage, 150 pour les cours du soir, 175 pour une formation dite «passerelle» et 90 pour des formations spécifiques. Pour le second chapitre, figurent 930 places pour une formation initiale qualifiante, 330 pour une formation à travers les cours du soir, à travers les établissements éparpillés sur le vaste sol de la wilaya, et au même volet, grâce aux brigades de sensibilisation, une hausse de la demande a touché les coins reculés de la région, ce qui nous a permis d’inscrire 300 femmes au foyer. Cette frange à bien choisi son créneau, à l’agriculture et au tourisme s’ajoutent 120 pour des formations spécifiques et 120 autres stages destinés à la formation en milieu carcéral. Pour ce milieu, le département à inscrit 1.100 demandes derrière le mur de l’isolement, et suite à la convention signée par les deux ministères, a affirmé le directeur du secteur. Avant d’ajouter : «Cette hausse de la demande nous encourage sur deux objectifs, d’une part la remise d’un diplôme et nos partenaires accompagneront le stagiaire une fois avoir quitté les murs du silence afin de le réintégrer au milieu social, les différentes structures du secteur, à savoir 2.111 stagiaires en mode résidentiel, 2.257 stagiaires pour une formation par apprentissage, 713 pour une formation en cours du soir, 98 pour une formation passerelle et 37 autres pour une formation spécifique.
Hamzaoui Benchohra