Le Ministre de l’intérieur Nigérien exprime sa satisfaction

Relations Algéro – Nigeriennes

Intervenant à l’ouverture des travaux de la 7ème session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérien. Le Ministre de l’intérieur Nigérien a exprimé la satisfaction de son pays des « progrès substantiels » réalisés dans le domaine de la coopération bilatérale avec l’Algérie, réitérant l’engagement du Niger à œuvrer pour la réussite du comité bilatéral frontalier entre les deux pays. « L’évaluation de la mise en œuvre des recommandations de la 6ème session du comité a permis de constater que des progrès substantiels ont été réalisés dans les différents domaines de coopération, ce qui nous réjouis car cela traduit l’excellence des relations séculaires qui unissent nos deux peuples frères et amis sous la direction clairvoyante de leurs excellences les présidents, Abdelmadjid Tebboune et Mohamed Bazoum », a-t-il déclaré.

Dressant un bilan « partiel » de la coopération bilatérale frontalière dans les domaines de la sécurité et de la gestion de la frontière commune, de la migration clandestine et de la coopération transfrontalière, Alkache Alhada s’est réjoui des « avancées enregistrées » dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la 6ème session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérien, tenue en 2018, notamment sur le plan de la coopération sécuritaire. Il a rappelé, à ce titre, que cette coopération a été marquée par la signature d’un mémorandum d’entente entre la direction générale de la police du Niger et la Direction générale de la sureté nationale (DGSN), la signature de la convention de jumelage entre la direction de l’école nationale de police et de la formation permanente de Niamey et l’école d’application de la sureté nationale Abdelamadjid Bouzbid, arrivée à terme en 2020, ainsi que l’octroi de bourses de formation au profit de la gendarmerie nigérienne.

Dans le domaine de la Protection civile, des officiers et des sous-officiers nigériens ont bénéficié de formations dans les écoles de la Protection civile en Algérie, a-t-il ajouté. Il a plaidé, à l’occasion, pour le renforcement des relations et de la coopération entre les services de sécurité des deux pays, jugeant cet aspect « extrêmement important ». « La longue frontière commune à l’Algérie et au Niger nécessite l’élaboration d’une vision commune pour la sécuriser », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de « mener des actions communes pour garantir la sécurité des deux pays ». Il a soutenu, à ce propos, que l’Algérie demeure « un pays stratégique et important dans le cadre de l’éradication du terrorisme et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes ».
Moncef Redha