Décès du romancier Wilbur Smith

Littérature sud-africaine

L’écrivain sud-africain Wilbur Smith, auteur de nombreux romans d’aventures traduits dans le monde entier, est décédé samedi au Cap à l’âge de 88 ans, a annoncé son éditeur.
«L’auteur de best-sellers mondiaux Wilbur Smith est mort de façon inattendue cet après-midi dans sa maison du Cap, après une matinée de lecture et d’écriture, avec sa femme Niso à ses côtés», indique un communiqué publié sur le site de Wilbur Smith Books. Wilbur Smith était l’auteur de 49 romans traduits dans une trentaine de langues, et qui se sont vendus au total à 140 millions d’exemplaires, selon l’éditeur. Maître du roman d’aventures, inspiré de sa propre vie, d’une attaque de lion à ses mois passés dans une mine d’or pour documenter un roman. Né le 9 janvier 1933 en Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie, de parents britanniques, il avait connu la célébrité dès son premier roman en 1964 avec Quand le lion a faim, l’histoire d’un jeune homme qui grandit dans une ferme de bétail en Afrique du Sud. Il a ensuite développé la saga de cette famille Courtney sur une suite de treize romans racontant la destinée d’une famille sur plus de trois siècles, depuis le début de la colonisation de l’Afrique par les Européens jusqu’à l’apartheid en Afrique du Sud. Le cœur de son oeuvre, c’est «l’histoire de l’Afrique» : «J’ai écrit sur les Noirs et les Blancs. J’ai écrit sur la chasse, l’extraction de l’or, les fêtes et les femmes», disait l’auteur à succès dans son autobiographie publiée sur son site officiel. Sa deuxième grande saga familiale, après celle des Courtney, est celle de la famille Ballantyne, qui débute avec L’Oeil du faucon. Des premiers colons néerlandais jusqu’à l’apartheid et la décolonisation, il y brosse une histoire de l’Afrique du Sud et de la Rhodésie du Nord (l’actuelle Zambie), où lui-même est né de parents britanniques en 1933.
RFI