Lancement en urgence du «reverse-engineering»

lancement Relance industrielle

Le reverse-engineering est un outil «très approprié» pour une véritable relance industrielle nationale, a indiqué hier à Alger, le Président-directeur général de l’Université industrielle, Ghrieb Sifi.
Selon lui le lancement de reverse-engineering est une urgence pour libérer les initiatives et pour une relance industrielle proprement dit. «Il y a quelque chose de très important à lancer en urgence, pour une véritable relance industrielle et pour libérer les initiatives, c’est le reverse-engineering, qui en est un outil très approprié», a-t-il ajouté dans une déclaration à la Radio algérienne à propos des nouvelles mesures à prendre pour la relance de l’industrie nationale.
Le reverse-engineering est un procédé consistant à maîtriser le fonctionnement d’une machine fabriquée à l’étranger en vue d’en réaliser une semblable en tous points de vue à l’échelle locale. Outre le secteur de l’industrie, cette méthode de travail est aussi utilisée dans différents domaines. Le secteur du militaire mais aussi le domaine de l’informatique.
Parmi les autres mesures nécessaires à la relance industrielle, l’intervenant a cité, notamment, la numérisation qu’il qualifie de «clé efficace» pour «bannir les pratiques bureaucratiques, garantir une transparence dans la gestion du foncier industriel et assurer un traitement rapide des demandes d’investissement». Sur les moyens à déployer pour rattraper le gap industriel M. Sifi a indiqué que le foncier industriel existe déjà, il suffit de réajuster les méthodes et procédures d’attribution des terrains aux investisseurs. A ce sujet, il a souligné la nécessité de la levée de toutes les contraintes bureaucratiques par l’allègement des dossiers à déposer, et répondre d’une manière rapide. «Il y a lieu aussi d’assurer une stabilité juridique en la matière et de simplifier les textes de lois», a-t-il ajouté dans ce sens.
Au passage, il a salué, l’annonce faite, la veille, par le président de la République au sujet de la création d’une Agence nationale dédiée au foncier industriel. En comparaison avec l’ancienne Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière (Aniref), ce nouvel organe aura «davantage de prérogatives, plus de transparence et permettra aux industriels d’accéder plus facilement aux parcelles adéquates à leurs investissements», a-t-il affirmé.
La transparence sera assurée, estime-il, par «un travail de recensement déjà engagé au niveau de l’ensemble des zones industrielles du pays, ce qui permettra d’orienter les investissements».
En outre, le Président-directeur général de l’Université industrielle a mis en exergue, l’importance, d’une stratégie multisectorielle pour faciliter l’investissement.
Manel Z.