Le Docteur chirurgien Hacène Messaoudi n’est plus !

Boumerdèss

L’Ange du paradis est parti subitement sans dire au revoir ! L’Algérie et le monde médical en deuil !Le médecin chef du service de l’EPH Colonel-Ouamrane et premier responsable des services chirurgies de la santé, un des valeureux toubibs, plein d’affection, de bonté, les bras toujours ouverts et dont le sourire apaisant faisait guérir ses patients, vient de nous quitter sans nous dire au revoir pour un monde meilleur et éternel. Les êtres chers ne meurent que lorsqu’on les oublie.
Ce charmant et gentil médecin, ami de tout le monde est parti certes mais il demeure vivace dans l’esprit de chaque Ménaïli, Dieu en a décidé ainsi, on ne peut aller contre Sa Volonté. Hacène Messaoudi en sa qualité de médecin chirurgien qui a sauvé pas mal de vies et dont les patients sont toujours là vivants, savait que ce n’est pas la maladie qui tue mais El Adjal et comme on dit chez nous lorsque la feuille tombe, il faut dire qu’à Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons. Et dire qu’il a toujours été préventif sur les mesures barrières du Covid-19.
Hacène Messaoudi, Hacène pour les intimes, est un médecin d’exception, un docteur irréprochable et fidèle au serment d’Hyppocrate, qu’il assume courageusement à l’égard des malades, des patients qui trouvent auprès de lui, la loyauté du médecin sincère, la gentillesse d’un responsable au niveau de l’EPH colonel Ouamrane de Bordj-Ménaïel et de temps à autre au cabinet de son épouse situé à la rue Abbas Abdelkader et où les malades d’un certain âge, enfants ou adolescents, vieilles ou vieux, tous lui accordent une confiance totale. Hacène Messaoudi est issu d’une famille d’intellectuels, lui il a choisi la médecine parce qu’il croyait et voulait offrir de l’aide à ceux qui souffrent,
C’est un humaniste avec un grand cœur. Il sait que le métier de médecin est très difficile, très dure qui demande de la patience et des connaissances très approfondies, il n’a pas droit à l’erreur car tout mauvais diagnostic peut entraîner la mort, mais grâce à sa foi inébranlable soutenue par un esprit mobilisateur et organisateur, la médecine est toute sa vie, c’est un métier qu’il s’était tracé dès son jeune âge.
Hacène Messaoudi est un médecin complet par son charisme, sa stature, sa droiture, son honnêteté et sa ferveur, un personnage toujours présent pour aider son prochain, un homme pieu et convaincu et invaincu, un homme de défi par conviction et par son sens des responsabilités. Il a toujours œuvré dans l’intérêt des malades, Hacène Messaoudi est un médecin qui inspire toujours autant de respect et suscite beaucoup d’admiration de la part des autres, il a toujours défendu l’intérêt de l’EPH de Bordj-Ménaïel et des employés que ce soit les aide-soignants ou infirmiers, Hacène Messaoudi est un médecin complet par son charisme, sa stature, sa droiture, son honnêteté et sa ferveur, un personnage toujours présent pour aider son prochain, Hacène Messaoudi a été très vite adopté par les Ménaïlis et de toute la région de Boumerdès, de kabylie, et autres, il a pris une place de choix dans le cœur et l’esprit de chaque patient. C’est un personnage qui par ses valeurs morales et ses principes était largement estimé car il atoujours su communiquer avec les malades, le personnel et autres. Toujours prêt à aider autrui. La nouvelle de sa mort est venue tel un couperet plongeant le monde médical dans la consternation, il rejoint dans l’au-delà Nasser Makdeche, un ancien médecin de l’EPH de Bordj-Ménaïel qui lui avait ouvert les portes de son cabinet et aussi Tafat Bouzid Abdelkrim, sans oublier le professeur Chirurgien Ameur Soltane.
L’hôpital civil de Bordj-Ménaïel devenu actuellement EPH a été construit selon le plan de Constantine en 1958, au même titre que le Centre de formation professionnelle de la même localité, c’est un véritable joyau architectural, sosie de celui de Rouiba à la différence que ce dernier fait fonction de CHU. C’est un grand hôpital qui possède, sans risque de nous vanter, les meilleurs chirurgiens à l’instar des Talamali, Mazouz, Griche, Abouchi, Khelil, Ontarni, Boushaki, Bakiri, Messaoudi : des médecins, chirurgiens très compétents qui sont attachés à des valeurs humaines. Si l’EPH de Bordj-Ménaïel était un CHU, beaucoup d’étudiants dans la médecine auraient pu acquérir des connaissances très approfondies dans le domaine médical. Messaoudi, qui exerce au niveau de l’hôpital de Bordj-Ménaïel depuis de nombreuses années, a une solide réputation et une grande expérience dans le domaine de la médecine et surtout de la chirurgie. C’est l’un des plus anciens médecins de l’EPH et un imminent chirurgien dans le secteur de la santé, en quelque sorte, un vrai professionnel au service du secteur de la santé. Un docteur qui sait ce que veut dire «le serment d’Hypocrate». Très sympathique, ouvert, communicateur, il veille au quotidien au respect et à la dignité des malades, il sait comment les prendre et il est toujours disponible. Un médecin au sens propre du terme qui dès les premières conversations, sa personnalité de personnage humain «hanine» dans le jargon arabe dialectal se dévoile tout de suite.
Le docteur Messaoudi est un chirurgien très compétent doublé d’une grande connaissance dans la pratique des interventions chirurgicales qu’il réalise depuis de nombreuses années. Il a connu toutes les étapes de la médecine et cela depuis son cursus universitaire, la médecine est toute sa vie. Il existe de nombreuses spécialités chirurgicales nécessitant une formation propre, mais depuis que ce chirurgien opère au niveau de l’EPH de Bordj-Ménaïel, les patients, qui ont été suivis par ce dernier, ne disent que du bien de lui, de sa compétence, de son humanisme, de son sérieux, convaincus de ce qu’il fait sans jamais perdre le sourire, entre autres, de réserver le meilleur accueil aux malades au niveau de la structure sanitaire de Bordj-Ménaïel. Selon les témoignages de ses collègues et des citoyens rencontrés sur les lieux, c’est une lourde perte pour l’EPH de Bordj-Ménaïel, l’homme (Messaoudi) au visage jovial et au comportement exemplaire, et son absence ne peut passer inaperçue d’ailleurs lui-même exprime un sentiment d’attachement à son métier où il a roulé sa bosse depuis plusieurs années de carrière et vécu de bons et de mauvais souvenirs. Il a vu défiler des centaines et des centaines de malades.
La preuve, le docteur Messaoudi qui était l’ami intime de feu Makdéche Nasser décédé récemment à cause d’une maladie, n’avait pas accepté que le cabinet médical de ce dernier ferme pour toujours. Il avait décidé de pérenniser la structure par respect au personnage qui était très estimé à Bordj-Ménaïel en ramenant son épouse (médecin) à poursuivre cette noble activité, une dame très polie, très courtoise, respectée et estimée par les malades. Plus humains que ceux là, ça n’existe pas !
La Nouvelle République lui adresse toutes ses condoléances. A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons !
Kouider Djouab