Le Sénégal, ses Lions de la Teranga, ceux de Sadio Mané sont arrivés au sommet du foot africain. Ils décrochent ce dimanche 6 janvier 2022 leur premier titre de champions d’Afrique en remportant le trophée de la CAN-2021.

Une Coupe très attendue depuis 1963, après le seul trophée continental gagné lors des Jeux de l’Amitié de Dakar. Mais aussi deux finales ratées, celles de 2002 et 2019, et bien sûr ses 29 participations. Aujourd’hui, ça y est, ils sont dans l’histoire.

Sadio et Moh Salah marquent cette finale
Le Sénégal et l’Égypte. Au-delà de ces faits d’importance, l’attraction de ce match s’est incontestablement construit sur le duel entre Sadio Mané et Mohamed Salah, coéquipiers et amis de Liverpool, deux grands acteurs du succès des Reds et surtout considérés comme les deux meilleurs joueurs africains de ces cinq dernières années.

La fête sera aussi historique
Bien évidemment, il faut imaginer la fête qui prit son envole dès le coup de sifflet final, l’ambiance, au Dakar, des 27 millions d’habitants. Cette soirée restera marquée d’une pierre en or arrachée au terme de quatre mi-temps pour terminer aux tirs au but (0-0, 4-2 t.a.b) et battre l’une des sélections la plus titrée du continent : en l’occurrence les Pharaons. Les hommes de Moh Salah quittent ainsi le Cameroun sans avoir réussi à repartir avec un huitième titre tant promis aux 100 millions d’Egyptiens, dont des centaines de supporters étaient au stade d’Olembé, ce dimanche soir venus encourager leur équipe nationale. Oui, ce soir «de Dakar à Ziguinchor en passant par Saint-Louis, le pays de Jules Bocandé, El Hadj Diouf et Pape Bouba Diop», le pays est en fête. Ce n’est pas encore fini puisque les champions se rencontreront sur les barrages qualificatifs à la Coupe du monde 2022 qui l’attendent dans quelques semaines… contre l’Égypte de Mohamed Salah (23 et 29 mars).

Queiroz promet une revanche
«Pour l’Égypte, au travers de chaque match, on constate une capacité à mieux terminer les matches qu’elle ne les entame, une qualité qui permet de changer le cours du jeu même si on peut s’interroger sur l’équipe type qui démarre les matches. Après trois prolongations, il sera intéressant de voir si Carlos Queiroz, suspendu après son carton rouge face au Cameroun, tentera d’effectuer quelques modifications de ses plans». Après le match, il soufflera à ses adjoints «ce n’est qu’une mi-temps, il reste une suite qui sera meilleure et plus importante encore pour nous… Le Qatar n’est pas loin, on y travaillera…»

H. Hichem