Face à la misère extrême, des familles afghanes résignées vendent leurs filles mineures

Afghanistan

Elles ont cinq ans, ou huit tout au plus et risquent d’être vendues à des hommes, et mariées de force. Dans le district de Qadis, dans le nord-ouest de l’Afghanistan, la misère pousse certaines familles à céder leurs filles, pour survivre. «Quand nous n’avons rien à manger, alors nous les vendons», explique une femme entourée d’une dizaine d’enfants, entassés sous une tente. Abdul Ghani, la quarantaine, s’est vu promettre plus de 1.000 dollars pour sa fille de cinq ans mais n’a jamais reçu son argent, car sa fille s’est brisée la jambe lors d’un tremblement de