La compétition peut déjà commencer !

Coupe du monde Qatar-2022

Rien ne sera laissé au hasard. Toutes les commodités, qui permettraient une concrétisation parfaite des objectifs de la prochaine Coupe du monde, seront traitées et réunies. Pas un détail ne sera négligé. Pour les organisateurs, la Coupe du monde Qatar-2022 «sera et devra être la référence mondiale incontestable».

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, rassure pour sa part le monde sportif et ce lors d’une conférence où «Gianni Infantino, président de la FIFA, a promis un tournoi «référence» en matière sanitaire».

La pièce maîtresse des organisateurs : la sécurité sanitaire
Tout le monde est donc rassuré et tout le monde se dit, déjà optimiste pour ce grand événement. (21 novembre-18 décembre) C’est dire que le programme est déjà en marche «deux ans après le début de la pandémie de Covid-19. Les organisateurs accueilleront 32 sélections nationales et la FIFA annonce qu’elle a déjà reçu des demandes pour 17 millions de billets, qui ne seront pas toutes satisfaites, lors d’un premier tour de réservations qui vient de se terminer», annoncent-ils.

«90 centres de soins et 10 ambulances à chaque match»
La fiche technique de ce rendez-vous planétaire est fin prête. Les maîtres d’œuvre manifestent avant l’heure, leur «victoire». Et pour assurer les délégations, et les équipes qualifiées entre autre.
Les responsables médicaux déclarent que «90 centres de soins et 10 ambulances à chaque match avec hôpitaux et cliniques de l’État du Golfe». A cet égard, Tedros Adhanom Ghebreyesus a mis en avant les «défis singuliers» qui attendent les organisateurs du Mondial-2022. «Les leçons que nous allons apprendre de l’expérience du Qatar dans cette Coupe du monde nous aideront tous à concevoir des mesures en matière de santé et de sécurité pour d’autres grands événements», a commenté le directeur général de l’OMS.

«La meilleure Coupe du monde», merci pour les précédentes
Le patron du football mondial ne pouvait pas communiquer quelques informations qu’il juge importantes. Communication ou diplomatie, la confrontation des mots est de taille. Via une vidéo enregistrée pour cette vision-conférence, il soufflera, à qui veut bien l’entendre que le football a la responsabilité de «s’assurer que ce ne sera pas seulement la meilleure Coupe du monde de l’histoire, mais aussi la plus saine», il complétera sa phrase en déclarant que les normes de santé et de sécurité au Qatar serviront de «référence pour de futurs événements mondiaux à cette échelle», Comme si le Qatar ne pouvait faire pareille déclaration.

«Même si la pandémie est encore là»
En matière de sécurité sanitaire, l’OMS rassure qu’elle travaille en liaison étroite avec le gouvernement du Qatar sur plusieurs thèmes de la protection sanitaire, en matière de maladies infectieuses, de risques d’empoisonnement, ainsi que sur la coordination et la communication qui seront mises en œuvre pendant la Coupe du monde. «Même si la pandémie est encore là, avec nous, nous pouvons vraiment commencer à voir la lumière au bout du tunnel», a déclaré Hassan Al-Thawadi, secrétaire général du Comité suprême d’organisation du Mondial. Selon lui, «la pandémie a donné un nouveau sens» au Mondial-2022. Il se dit «prudemment optimiste» et espère que le Qatar sera «le premier pays à permettre vraiment un rassemblement des fans du monde entier depuis le début de la crise» sanitaire.
Enfin, sur un autre registre sur lequel nous reviendrons, demain l’Algérien Mustapha Berraf, ancien international de basket, député, ex-président du Comité olympique algérien et actuel président de l’Association des comités nationaux olympiques africains, a pris la parole lors de la 139e session du CIO tenue à la veille de l’ouverture des JO de Pékin pour fustiger l’organisation d’une Coupe du monde de football tous les deux ans, qui causerait selon lui «des dommages considérables et mettrait le sport en danger».

Résumé de H. Hichem