En Turquie, « insulte au président », le délit qui ratisse large 

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La journaliste turque Sedef Kabas entame mardi son deuxième mois de détention pour « insulte au président »: un délit de plus en plus courant qui permet d’étouffer les voix critiques à 16 mois de la présidentielle, estiment les observateurs. D’ores et déjà, Mme Kabas, 52 ans, est la journaliste qui aura passé le plus de temps en prison pour ce délit, relève Reporters sans Frontières (RSF).