Promouvoir la céréaliculture pour consolider la sécurité alimentaire

OAIC céréaculture

La promotion de l’investissement dans la filière céréalière dans le Sud permettra à l’Algérie d’assurer son autosuffisance alimentaire et réduire les importations qui pèsent sur le Trésor de l’Etat. C’est ce qu’a mis en avant le Secrétaire général (SG), chargé de fonctions du DG de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Nasreddine Messaoudi, lors d’une réunion organisée par la Commission de l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement à l’Assemblée populaire nationale (APN).
Soulignant que la moyenne de production de la céréaliculture avait atteint 1,4 million de quintaux durant les 4 dernières années, M. Messaoudi a plaidé pour l’augmentation de ce niveau de production et ce à travers a-t-il ajouté l’attraction des investisseurs vers ces régions.
Pour ce faire, a-t-il expliqué, les banques devront apporter leur contribution en finançant les exploitations agricoles notamment l’approvisionnement des semailles et des engrais et des moyens de transports modernes.
Et de rappeler que l’Office avait amendé son organigramme en créant une direction de l’agriculture saharienne, censée accompagner les agriculteurs, attirer les investisseurs et les tenir au courant des expériences réussies.
De surcroît, l’OAIC est en contact avec plusieurs investisseurs auxquels il explique les compétences requises pour éviter de s’aventurer dans de mauvaises expériences, et en leur citant les expériences réussies à Adrar et à El-Menea par exemple, où la qualité du sol est bonne et les eaux souterraines sont abondantes.
M. Messaoudi a, par ailleurs, souligné que l’OAIC, qui approvisionne près de 600 minoteries à travers le territoire national, veille à l’approvisionnement du marché, à la faveur de son système d’informations de pointe qui permet un suivi minutieux au quotidien grâce aux informations exactes recueillies.
« Ce contrôle de l’information favorise une vision prospective qui permet de parer toute rupture ou perturbation dans la distribution », a-t-il soutenu.
Selon lui, l’Office dispose d’un important réseau de stockage à l’échelle nationale, mais il y a des lacunes et des dysfonctionnements au niveau de la collecte, qui nécessite de grandes installations car l’opération implique un grand nombre d’agriculteurs.
Le même responsable a affirmé que l’Office « compte réguler l’activité des opérateurs dans ce secteur pour aller vers un marché organisé où la facturation et la déclaration des récoltes sont de mise ».
Concernant les subventions, il a fait savoir que l’Etat consacrait des fonds importants aux subventions sur les céréales, à travers le financement direct des agriculteurs ou par le biais des coopératives auprès desquelles ils peuvent se procurer des semences et des engrais à des prix subventionnés. Ils peuvent aussi bénéficier d’aides sous forme de machines agricoles nécessaires aux opérations de récolte et de moisson-battage.
Manel Z.