Pour l’application de la nouvelle Constitution

Salah Goudjil réélu président du Conseil de la nation

Dès sa réélection pour la seconde fois à la tête du Conseil de la nation pour un nouveau mandat de trois ans, Salah Goudjil s’est adressé avant-hier au peuple et aux nouveaux membres du Conseil, les rappelant les plans étrangers qui visent la sécurité, l’unité et la stabilité de l’Algérie. Homme d’Etat, Salah Goudjil est devenu le premier président du Conseil de la nation sous l’ère du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ancien ministre, Salah Goudjil est devenu la pièce maîtresse de la Chambre haute du Parlement.
Le plus âgé des sénateurs, en l’occurrence Salah Goudjil, a été reconduit jeudi passé à la tête du Conseil de la nation pour un nouveau mandat de trois ans, lors d’une séance plénière organisée à Alger. Choisi par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au titre du tiers présidentiel, Salah Goudjil a été plébiscité président de la Chambre haute du Parlement pour un mandat de trois ans, 2022-2024, devenons premier président du Conseil de la nation sous l’ère du président de la République. A cette occasion, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a livré un discours important aux Algériens, et ce, devant les nouveaux membres dudit Conseil, durant lequel il a révélé l’existence de grands dangers et menaces qui guettent le pays.
Rappelant l’accueil chaleureux réservé au président de la République lors de ses visites récentes au Qatar et Koweït, le premier responsable de la Chambre haute du Parlement les a qualifiés d’importantes sur le plan patriotique car, « cela ne fera que renforcer notre fierté d’appartenir à l’Algérie », dira-t-il.
Parlant des attaques qui visent l’Armée nationale populaire, le président du Sénat a rappelé les auteurs de ces attaques que « cette armée est la digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) et occupe une place de choix dans les cœurs des Algériens «, prévient-il. Salah Goudjil a mis l’accent sur l’importance de préserver l’Institution militaire « garante de l’indépendance du pays et protectrice de ses frontières », dira-t-il.
Allant plus loin pour défendre les intérêts du pays, Salah Goudjil a appelé à un travail plus collaboré à tous les niveaux entre les deux chambres du Parlement y compris avec le ministère des Affaires étrangères sous la conduite du président de la République, pour forger la diplomatie parlementaire et faire entendre la voix de l’Algérie sur la scène internationale et ce, dans un monde de plus en plus incertain.
L’arrivée au pouvoir du Président Tebboune a permis d’accentuer le processus d’édification institutionnelle et l’approfondissement de l’exercice démocratique, a évoqué Salah Goudjil.
De ce fait, l’homme fort au Conseil de la nation a invité les deux Chambres hautes du Parlement à faire preuve d’un respect et d’une culture d’Etat à tous les niveaux.
« Nous sommes sur la bonne voie pour réaliser cet objectif et nous avons au Parlement de grandes missions à accomplir, à commencer par les collectivités locales (code communal et de wilaya), en vue de soutenir les institutions de l’Etat et donner le véritable concept à l’exercice de la responsabilité au double plan local et national », déclare Salah Goudjil. Par ailleurs, la séance plénière organisée avant-hier au siège du Conseil de la nation a vu l’installation de nouveaux membres. Cette installation fait suite aux élections du renouvellement partiel du Conseil de la nation et à la désignation des membres de la Chambre haute du Parlement par le président de la République au titre du tiers présidentiel. L’opération de validation des membres (68 élus et 25 désignés) intervient en application des dispositions des articles 133 et 134 de la Constitution et des articles 2, 3, 4 et 5 du Règlement intérieur du Conseil de la nation.
Après élection des nouveaux membres et proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, le parti du Front de libération nationale (FLN) a obtenu le plus grand nombre de sièges (25), suivi des Indépendants (14) et du parti du Rassemblement national démocratique (RND) (11). Le Front El Moustakbal et le Mouvement El Bina El Watani ont obtenu chacun 5 sièges, suivis du Front des forces socialistes (FFS), d’El Fadjr El Djadid et du parti Sawt Echaâb avec deux sièges chacun.
Sofiane Abi