Le taux de croissance des économies arabes devrait atteindre 5% en 2022

Réunion annuelles des institutions financières des pays arabes à Djeddah

Les responsables des institutions financières arabes « devraient revoir leurs stratégies et orientations de travail, à la lumière des changements mondiaux et des exigences de la région «, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors de l’inauguration des réunions conjointes annuelles des institutions financières arabes à Djeddah, jeudi dernier.
Le ministre algérien des Finances, Abderrahmane Raouya a assisté à cette réunion, selon le ministère de tutelle.
« La croissance sera favorisée par l’amélioration relative des niveaux de la demande mondiale, les taux de croissance élevés dans les secteurs du pétrole et du gaz et l’adoption continue de plans de relance par les gouvernements arabes pour soutenir la reprise économique «, a souligné l’intervenant, selon le média ArabeNews.
Selon ce dernier, « de nombreux pays arabes avaient commencé à se remettre des effets de la pandémie et à retrouver le chemin de la croissance «.
Parmi ces pays, l’Algérie qui mise sur une reprise plutôt accélérée que prévue grâce à la hausse des cours du pétrole et du gaz sur le marché mondial. Une aubaine pour les pays producteurs de pétrole du Golfe, de l’Afrique du Nord et de l’Afrique de profiter de cette embellie afin de renflouer leurs caisses afin de répondre, en ces temps de crise, aux besoins des citoyens.
C’est très important, selon le ministre saoudien des Finances qui a plaidé lors de cette rencontre pour la réduction « des émissions de carbone et soutenir la stabilité de la croissance économique « invitant les institutions financières arabes « à tirer profit des initiatives environnementales que les dirigeants ont approuvées lors du sommet du G20 à Riyad en 2020 «, selon ArabeNews, affirmant que « les économies arabes devraient voir leur taux de croissance augmenter en 2022 pour atteindre environ 5%, contre 2,9% en 2021 «.
Il a passé en revue l’expérience de son pays dans la gestion de la pandémie ces deux dernières années, ce qui lui a permis de « réussir à surmonter les effets de la pandémie en soutenant l’activité économique, estimée à environ 13,9% du PIB «.
Selon la même source, « une réunion du Conseil des ministres arabes des Finances s’est également tenue en marge de l’événement pour discuter des questions financières et économiques et coordonner les positions des pays arabes avec les organisations financières internationales, dirigées par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international «. C’était l’occasion pour M. Raouya de présenter l’expérience de l’Algérie dans la gestion de la double crise sanitaire et financière qui secoue le pays depuis deux ans.
Le pays arrive aujourd’hui à souffler un peu grâce à la hausse des revenus pétroliers, et l’accélération de l’opération des réformes structurelles, mise en marche depuis deux ans. L’Algérie a aussi réussi à surmonter la crise sanitaire et s’apprête à tourner la page pour amorcer un nouveau chapitre. Miser sur une économie plus inclusive et solidaire.
Samira Tk