Les explosions tragiques de gaz se succèdent et se ressemblent

Après Ain Oulmane, un nouveau drame à Bordj Bou-Arréridj

Deux mois seulement après le drame d’Ain Oulmane (Sétif) lorsque huit personnes, dont un enfant, avaient péris dans une explosion de gaz dans une habitation de trois étages, une autre tragédie similaire a eu lieu avant-hier dans la wilaya de Bordj Bou- Arréridj, cette fois neuf personnes d’une même famille, dont trois enfants, ont décédé dans des circonstances pareilles.
Neuf personnes mortes et seize autres blessées, tel est le bilan macabre d’une explosion de gaz qui s’est produite durant la matinée d’avant-hier dans une habitation de trois étages située à la cité du 5 Juillet au centre-ville de la wilaya de Bordj Bou Arréridj, un bilan établi par la direction locale de la Protection civile. La forte déflagration provoquée par une fuite de gaz a complètement soufflé, vers les coups de 9h30 de la matinée d’avant-hier, une maison de trois étages, un effondrement total de cette construction individuelle faisant, au total, 25 victimes dont neuf sont décédées et seize autres ont reçu les soins médicaux nécessaires et quitté l’hôpital Lakhdar Bouzidi, selon la direction locale de la Santé.
Les images sont indestructibles et le décor est apocalyptique à la Cité 5 Juillet sise au centre-ville de la ville de Bordj Bou-Arréridj, en quelques minutes seulement l’explosion de gaz a provoqué le chaos. L’explosion de gaz a causé des dégâts à des maisons limitrophes. Très vite après ce douloureux drame, une cellule de crise a été installée par l’exécutif local, l’objectif est de suivre la situation et de s’occuper des victimes avec activation du plan d’intervention rapide où l’usage des hélicoptères est engagé comme une possibilité nécessaire. Présent sur le lieu du drame, le wali de la République, Mohamed Benmalek, a déclaré que l’opération de sauvetage d’éventuelles victimes ensevelies sous les décombres se poursuivra avec la mobilisation des unités principales de la Protection civile appuyées par les services sécuritaires, afin d’extraire des victimes sous les gravats.
Cette nouvelle explosion de gaz ayant provoqué d’importantes pertes humaines intervient deux mois seulement après le drame survenu à Ain Oulmane (Sétif), où huit personnes avaient péris et quinze autres blessés lors d’une forte déflagration de gaz dans une maison de trois étages située dans le quartier des 583 logements.
Abritant un atelier de fabrication des produits cosmétiques, une maison de trois étages s’est complètement effondrée sur ses occupants après une très forte explosion entendue à des kilomètres des alentours. L’explosion de gaz en question s’est déroulée le 7 février dernier à Ain Oulmane, est due à une fuite de gaz émanant de deux garages de fabrication de parfums et de vaseline, avait déclaré le Procureur de la République du tribunal d’Ain Oulmane. Les investigations menées par les services de sécurité ont conduit à la présence de deux garages dans deux immeubles. Selon les mêmes investigations, le premier garage était utilisé comme entrepôt pour les parfums inflammables, quant-au second, il était utilisé pour la fabrication de vaseline sans obtention de licence. S. Abi