Les opportunités de coopération entre l’Algérie et l’ONU examinées

Industrie pharmaceutique

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed a examiné, lors d’une audience accordé au Coordonnateur résident des Nations unies en Algérie, Alejandro Alvarez, les opportunités de coopération bilatérale en matière de développement de l’industrie pharmaceutique.
Selon un communiqué du ministère, les deux parties ont passé en revue lors de cette réunion, tenue dimanche dernier «les opportunités de coopération entre l’Algérie et les différentes institutions de l’ONU pour la mise en œuvre du plan de développement de l’industrie pharmaceutique, définie en tant que secteur stratégique en Algérie».
Pour ce faire, un programme d’action a été mis en place pour l’examen des différents mécanismes de soutien et d’appui nécessaires pour l’accompagnement des Nations unies. La priorité a été accordée au renouvellement de la certification de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Il s’agit aussi de l’élargissement de ce certificat pour toucher les différentes unités de production de façon à permettre aux produits pharmaceutiques algériens d’introduire les références du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Par conséquent, s’orienter vers l’exportation, étant habilitée à participer aux différents appels d’offres de l’ONU.
Dans ce sens, le ministre a appelé à l’impératif d’opérer «un bond qualitatif et d’adopter une nouvelle approche reposant sur l’intégration économique régionale et la coopération entre les pays du Sud dans les politiques d’appui des Nations unies en Afrique», conclut la source.
Il est utile de rappeler dans ce cadre qu’une convention a été signée le mois passé entre l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) et l’Organisme algérien d’accréditation, et ce, en marge d’une rencontre sur «la contribution de l’accréditation à la qualité des équipements médicaux».
A ce propos, le ministre a affirmé à l’ouverture de cette rencontre que le renforcement de la coopération entre son secteur et l’Organisme algérien d’accréditation visait l’établissement de bases règlementaires structurées afin d’assurer la qualité et l’efficacité du consommable médical en Algérie.
Cette convention permettrait «d’assurer une politique rationnelle d’évaluation de la conformité, à laquelle se réfèreront les opérateurs économiques et les entreprises publiques», a-t-il expliqué ajoutant qu’elle découle également d’une politique qui vise à consacrer une volonté participative.
Une volonté participative qui permette de consolider des relations de coopération fondées sur des objectifs communs et des efforts mutuels pour améliorer la qualité et la sécurité des produits pharmaceutiques.
Il permettra également, selon le ministre, de mettre en vigueur la norme internationale destinée à l’introduction des fournitures médicales sur le marché local, et l’accompagnement de la reconnaissance des laboratoires de contrôle qualité, et/ou d’expérimentations dans le domaine de l’industrie pharmaceutique aux niveaux national et international.
Manel Z.