La Russie lance l’assaut sur Azovstal à Marioupol

Ukraine

La Russie a lancé mardi pour la première fois un assaut avec chars et infanterie sur l’aciérie d’Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne dans le port stratégique de Marioupol, au moment où l’ONU annonçait avoir réussi à évacuer des civils de l’aciérie. «Un puissant assaut sur le territoire d’Azovstal est en cours actuellement, avec le soutien de véhicules blindés, de chars, avec des tentatives de débarquement de troupes, avec l’aide de bateaux et d’un grand nombre d’éléments d’infanterie», a affirmé Sviatoslav Palamar, commandant adjoint du régiment Azov dans un message vidéo sur Telegram.
Peu avant, le ministère russe de la Défense avait annoncé qu’avions et artillerie de l’armée russe et de la «République populaire» prorusse de Donetsk commençaient à «détruire» les «positions de tir» ukrainiennes.
Il a accusé le régiment ukrainien Azov, qui défend l’usine, d’avoir profité du cessez-le-feu décrété pour évacuer les civils pour sortir des sous-sols de l’aciérie et se positionner «sur le territoire et dans les bâtiments de l’usine».
Jusqu’à présent les forces russes pilonnaient par avion et depuis la mer cette aciérie, dont les immenses galeries souterraines datant de la Seconde guerre mondiale abritaient combattants et civils privés d’eau, de nourriture et de médicaments, sans essayer d’y pénétrer.
Le matin, la présidence ukrainienne avait annoncé poursuivre ses efforts, avec l’ONU et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), pour évacuer les civils restés à Azovstal, au nombre de 200 selon le maire de Marioupol, Vadim Boïtchenko.
Ce week-end, pour la première fois en deux mois de siège et de bombardements, nombre de civils terrés dans les caves de l’immense aciérie Azovstal ont pu être évacués.
Une partie d’entre eux au moins sont arrivés mardi dans la ville de Zaporijjia, ville sous contrôle ukrainien à 230 km au nord-ouest de Marioupol.
Le porte-parole du gouvernement malien, le colonel Abdoulaye Maïga, a annoncé que le Mali rompait les accords de défense signés avec la France, dans un contexte tendu.
Les autorités dénoncent des «atteintes flagrantes» à la souveraineté nationale. Les autorités maliennes ont annoncé dans la soirée du 2 mai la rupture des accords de défense conclus avec la France et ses partenaires européens, nouvelle manifestation de la dégradation des relations entre Bamako et ses anciens alliés.
Mettant à exécution une menace brandie depuis des mois, les autorités, dominées par les militaires arrivés au pouvoir en août 2020, ont annoncé officiellement «dénoncer» les Accords de statut des forces (Status of Force Agreements, ou Sofa) fixant le cadre juridique de la présence au Mali des forces française anti-djihadistes Barkhane et des forces européennes Takuba, ainsi que le traité de coopération en matière de défense conclu en 2014 entre le Mali et la France.n