275 Cellules pour dompter les associations

Solidarité nationale Lancement d’une formation par le ministère

En coordination avec l’Observatoire national de la société civile, la ministre de la Solidarité, de la famille et de la condition de la femme, Kaoutar Krikou, a procédé avant-hier samedi à Alger, au lancement du programme de formation des associations à but non-lucratif, dont l’objectif est de renforcer leur rôle de solidarité et d’action sociale et promouvoir sa contribution dans divers domaines du développement durable, c’est ce qu’a révélé hier dimanche la ministre sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale. Hôte de l’émission «L’invité du matin», la ministre de la Solidarité a indiqué que «la société civile est un partenaire important, stratégique et vital pour le secteur, elle est mise en avant dans l’incarnation de la stratégie nationale liée à la prise en charge des catégories vulnérables et que «afin de former qualitativement les acteurs de la société civile, dont les associations, un programme de formation réparti sur trois principaux axes a été lancé ce samedi, depuis la capitale, encadrés par des cadres issus des services des cellules de proximité de la relevant du secteur de la tutelle, estimés à 275 cellules». Ce programme de formation vise également «à développer les capacités des associations et à renforcer leur rôle dans divers domaines de développement, notamment au niveau local», a ajouté Kaoutar Krikou. Par ailleurs, et à l’approche de la célébration de la Journée internationale des droits de l’enfant, qui coïncide avec le 1er juin de chaque année, la ministre a précisé que «l’Algérie a été pionnière dans la ratification des conventions internationales, en particulier ceux liées aux droits de l’enfant et qu’elle «a promulgué des lois dans le domaine de la protection et de la promotion de l’enfance, culminant dans ces efforts avec la promulgation de la loi sur la protection de l’enfance en 2015 et lors du dernier amendement constitutionnel», a rappelé Krikou tout en notant l’objectif de son secteur à mettre à niveau toute une direction des droits et de la protection de l’enfant, et mettre à niveau leur créativité et leurs qualifications.
Avant de conclure, la ministre a indiqué que son secteur, sur l’ensemble de l’année, a pour objectif d’accompagner et d’encadrer les élèves à besoins spécifiques qui s’apprêtent à passer les épreuves du BEM, dont le nombre est estimé à 635 candidats et du baccalauréat dont le nombre est estimé environ 461 candidats.
S. Abi