Un mi-chemin bien rempli par le Président Tebboune

19 décembre 2019 – 19 juin 2022

Il est président de la République depuis le 19 décembre 2019, date durant laquelle il a prêté serment. A mi-chemin, ce 19 juin 2022, le président de la République,
Abdelmadjid Tebboune vient de boucler la moitié de son mandat présidentiel, un parcours déjà bien rempli dans une conjoncture mondiale chargée par de nombreux défis et dangers. 19 décembre 2019-19 juin 2022, le président de la République a déjà parcouru la moitié de son parcours présidentiel, durant lequel de nombreux exploits sont déjà réalisés par Abdelmadjid Tebboune. Un Chef d’Etat charismatique ayant une forte influence sur le plan interne et externe du pays, le président de la République a su combler le cœur de la majorité des Algériens avec ses prises de décisions historiques, dignes d’un Chef d’Etat aguerri, robuste et coriace. Non seulement il a remis les rails sur l’ensemble des secteurs vitaux du pays, le Président Tebboune a su, également, redonner confiance aux Algériens à travers son plan d’action très attractif et son fort caractère.
Dès le début de son périple mandat, le premier Président de la deuxième République, de l’Algérie nouvelle, le Chef de l’État, Chef suprême des forces de l’Armée nationale populaire, Abdelmadjid Tebboune, a fait face à la pression du mouvement du Hirak, qui se poursuivait malgré la tenue des élections présidentielles puis, à la longue et très coûteuse traversée de la pandémie du Covid-19, dans une conjoncture mondiale dominée par de grands changements géopolitiques et géostratégiques, avant de connaître un autre grand souci celui de l’opération militaire russe en Ukraine, où les effets collatéraux sont considérables, notamment sur les plans économique, géopolitique et géostratégique du pays. Toutefois et grâce à sa grande sagesse, le Président Tebboune a permis à l’Algérie d’éviter de nombreux malheurs et, à la grande surprise de ses nombreux ennemis, devenir plus forte. Dès sa nomination à la tête de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune a déclaré la guerre contre la corruption, la bureaucratie et la spéculation, des phénomènes qui ont tant ravagé l’économie nationale. Dès sa victoire lors de l’élection présidentielle, il a entamé des discussions avec les formations politiques pour une révision de la Constitution, l’une des mesures phares de sa campagne présidentielle. Le 8 janvier 2020, il a mis en place une commission d’experts de 17 membres, dont une majorité de professeurs de droit constitutionnel, chargés d’émettre des propositions pour une nouvelle Constitution. Un référendum sur la révision constitutionnelle a été organisé le 1er novembre 2020 (date symbolique correspondant à la Révolution algérienne), il a été approuvé par 66,8 % des suffrages exprimés. Le président de la République a signé le Décret présidentiel portant amendement de la Constitution le 30 décembre 2020.

Les grands engagements de Tebboune
Durant la moitié de son quinquennat présidentiel, le président de la République a déjà donné un nouveau souffle à l’économie nationale. En deux ans et demi et sous l’ère du Président Tebboune, l’Algérie a connue une expansion assez considérable de ses exportations vers l’étranger, elle a même lancé de nombreux grands projets stratégiques tels que la production du phosphate à Ghar Djebilat, le pétrole dans le Grand Sud du pays, tout comme elle s’est repositionnée dans le monde à travers sa diplomatie aguerrie et suivant un plan géostratégique tracé par le Chef de l’Etat. Sur le plan interne, Abdelmadjid Tebboune a déjà réalisé certains exploits malgré une conjoncture nationale et internationale des plus difficiles qu’a connue l’Algérie. L’augmentation des salaires et des pensions, l’attribution de l’allocation chômage pour les jeunes chômeurs, la relance des projets d’investissement à l’arrêt, les réformes de l’ensemble des secteurs, la lutte contre la corruption et la bureaucratie et la relance de l’économie nationale, le Chef de l’Etat a fait preuve d’une grande détermination qui lui ont permis d’accomplir ses engagements suivis par des actes concrets. D’importantes mesures économiques, sociales et politiques ont été réalisées durant la moitié du mandat présidentiel de Tebboune, et grâce à ses instructions et à sa stratégie, des dizaines de milliers d’Algériens ont pu réintégrer le monde du travail. Parmi ses engagements, le Chef suprême du pays a été le grand architecte de la mise en œuvre de l’allocation chômage en Algérie, une première au pays, voire dans le monde arabe et en Afrique même. Cette importante formule financière a déjà comblé le cœur de près de 2 millions d’Algériens, inscrits à l’allocation chômage. Aussi, le président de la République est le véritable initiateur de l’augmentation des pensions de retraite, il est également derrière la stratégie de la relance des projets d’investissement à l’arrêt. Sa grande contribution à la sauvegarde des usines, entreprises et sociétés confrontées durant des années soit à l’arrêt, suspension ou soit à la faillite, a permis de relancer la production nationale et la création de milliers de postes d’emploi. Entre décembre 2019 et juin 2022, le président de la République a déjà franchi d’importants pas et apporté des solutions à de nombreux soucis.

L’allocation chômage,
le fer de lance de Tebboune
C’est une grande première pour le pays, l’allocation chômage est enfin mise en œuvre et entrée en application en Algérie et elle a déjà comblé le cœur de près de deux millions d’Algériens. Fixée à l’ordre de 13.000 DA par mois, cette mesure-phare de soutien financier des plus ambitieuses destinée aux chômeurs, dont l’initiateur est le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a été versée pour la première fois au mois de mars 2022. Aussi, le Chef de l’Etat a ordonné l’accélération du processus d’octroi de la carte «Chifa» aux bénéficiaires de l’allocation chômage et l’élaboration d’un fichier définitif recensant les bénéficiaires des contrats de pré-emploi en prévision de leur insertion définitive dans leurs postes. Depuis son élection en décembre 2019 à la tête de l’Etat, le Président Tebboune avait promis de trouver un mécanisme pour soutenir financièrement les citoyens les plus démunis au pays. C’est le cas pour les jeunes chômeurs, dont l’âge varie entre 19 et 40 ans, ces derniers sont les premiers à bénéficier de cette formule financière. Ainsi, durant le mois de mars passé, la première allocation chômage a été enfin perçue par pas moins de 500.000 sur les 1,9 million de bénéficiaires recensés par l’Agence nationale de l’Emploi (Anem).
Pour les autorités, il s’agit d’accorder aux primo-demandeurs d’emploi un revenu pour subvenir aux besoins de base en attendant leurs intégrations dans le monde de travail.
Une sorte de pension qui va contribuer à préserver la dignité des demandeurs d’emploi en attendant leur insertion définitive dans des postes en adéquation avec leurs qualifications. D’autre part, 42% des chômeurs inscrits pur l’allocation chômage n’ont pas un niveau de qualification, tandis que 36% sont universitaires et 20% sont des diplômés issus des centres et instituts de la formation professionnelle, faut-il le souligner.

Relance en grande pompe
des projets à l’arrêt
Ordonnant la création dans chaque wilaya d’un Comité chargé du suivi et de la levée des restrictions sur les projets à l’arrêt depuis de longues années, le président de la République veut relancer la machine industrielle du pays et contribuer à la création des postes d’emploi au profit des jeunes chômeurs. Depuis son lancement urgent, le plan de la relance industrielle en particulier et économique du pays en générale, initié par le Chef de l’Etat, a permis de créer plus de 52.000 postes d’emploi directs à travers le pays grâce à l’entrée en activité de plus de 860 sur 915 projets d’investissement à l’arrêt. Cette relance économique fait suite aux instructions fermes du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant la levée des obstacles devant les investisseurs, faut-il le rappeler.
Selon le Médiateur de la République, Brahim Merad, le nombre des postes d’emploi qui sont crées à partir de la relance des projets d’investissement sera plus considérable d’ici la fin de l’année en cours ; ils seront plus de 55.000 après l’achèvement de la levée des obstacles et l’octroi des licences d’exploitation à 915 projets.
Cette nouvelle dynamique de travail et cette évolution des capacités de production nationale sont les résultats d’une politique de fer menée et représentée par le Chef de l’Etat.
La relance des projets à l’arrêt est tombée à pic car elle intervient dans une conjoncture mondiale dominée par des changements géopolitiques et géostratégiques draconiens, par la hausse vertigineuse des prix mondiaux des produits alimentaires de base et par le changement mondial.
Par ailleurs, des centaines d’usines ont rouverts leurs portes et commencé déjà la production et certaines mêmes sont en phase d’étudier des perspectives d’exportation vers l’étranger.
Cette stratégie tracée par le président de la République a permis de relancer la production de fer à béton, d’ustensiles ménagers, des abattoirs industriels pour bovins, tout comme elle a permis de relancer la production des produits de base tels que l’huile de table.
Sofiane Abi