Signature d’un protocole d’accord pour promouvoir le Canoë-Kayak en Algérie

ICF-ACNOA

Un protocole d’accord a été paraphé jeudi à Alger entre l’Association des Comités nationaux olympiques africains (ACNOA) et la Fédération internationale de Canoë (ICF), pour la mise en place d’un pole sportif destiné à promouvoir le canoë-kayak en Algérie et en Afrique.
Ce pôle qui a pour but «le développement de cette discipline olympique pratiquée» (depuis 1945) en Afrique, sera installé au niveau du barrage de Boukerdane (Tipasa).
Cet accord de partenariat a été signé par le président de l’ACNOA, Mustapha Berraf, et le président de l’ICF, l’Allemand Thomas Konietzko.
«Il est temps de promouvoir effectivement cette discipline au niveau du continent africain, comme c’est le cas dans les quatre autres continents, pour pouvoir pratiquer ce sport, et nous sommes là, pour la concrétisation de cet important projet», a souligné le président de l’instance internationale, Thomas Konietzko, lors de la signature de cet accord.
En réponse à une question de l’APS, concernant le choix porté sur l’Algérie pour la mise en place du pôle africain de développement de canoë-kayak, M. Konietzko a souligné, que «l’engagement sincère des autorités algériennes pour la mise en place de ce projet, constaté lors de notre rencontre avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrazak Sebgag, a été derrière ce choix et nous a encouragé à aller de l’avant».
En d’ajouter : «Les conditions et le climat dont dispose l’Algérie contribueront énormément dans la concrétisation de ce projet», saluant le soutien des autorités algériennes afin de promouvoir ce sport, et concrétiser cet important projet sur le terrain.
Le premier responsable de l’ICF s’est, aussi, montré impressionné par le «grand pas» effectué par l’Algérie en matière de développement de cette discipline, qui s’est distinguée très rapidement ces derniers temps au plus haut niveau, citant la participation de Samira Kheris aux épreuves du Kayak, lors des derniers Jeux Olympiques de Tokyo-2020, et également la bonne prestation de la sélection algérienne de Kayak aux Jeux africains-2018 de la jeunesse à Alger, «autant de facteurs qui favorisent la concrétisation de ce projet».
Konietzko a indiqué qu’après Alger, il se rendra en Egypte qui abrite le siège de la Confédération africaine de canoe-kayak, avant de se rendre au Nigeria pour parachever les derniers détails du protocole d’accord, notamment dans le domaine de la formation d’entraîneur et d’officiels.
De son côté, le président de la Fédération algérienne de canoë-kayak, Chawki Dries, a indiqué, à propos de la localisation de ce projet, «que le barrage de Boukerdane (Tipasa) a été proposé, du fait de sa proximité de la wilaya d’Alger et du siège de la Fédération. Ce pôle sera exploité comme Centre de regroupement et des activités qui y seront organisées, à l’avenir, de concert avec la Fédération internationale et la Confédération africaine», soulignant que l’Algérie et le continent africain possèdent les compétences requises pour accompagner ce projet.
Pour sa part, le président de l’instance africaine, Joao Alegre s’est déclaré optimiste, quant aux retombées attendues de ce projet sur la discipline du canoë, introduite en Afrique depuis 25 années environ. «Nous menons notre travail en fonction d’un plan stratégique, propre à l’Afrique, en collaboration avec l’instance internationale, l’objectif étant de développer la discipline du canoë en Afrique. Pour cela, nous avons proposé ce projet, et un manager pour l’Afrique a été nommé au sein de la Fédération internationale afin de suivre ce projet».
«Nous projetons de créer quatre centres en Afrique, répartis sur quatre zones, afin de permettre aux sportifs de se préparer en Afrique, et suivre le rythme du haut niveau, sans avoir besoin de se déplacer dans d’autres pays, tout en permettant à ces infrastructures d’organiser des compétitions internationales en Afrique, ce qui constitue notre principal objectif», a conclu Alegre.