Une commission pour redorer le blason de l’arbitrage

L’arbitrage ne joue pas, stabilisé et il assure le bon spectacle. Voilà un sujet qui continue de tenir en haleine des millions de sportifs dont des supporters qui accordent une attention particulière, pour ne pas dire exceptionnelle, à l’arbitrage. Ce n’est pas une commission sans importance, elle constitue une véritable colonne verticale. Haïmoudi a été nommé vice-président de la Commission fédérale d’arbitrage, alors que Medjiba et Lim se sont vus confier les postes de directeur technique national de l’arbitrage (DTNA) et de directeur du développement de l’arbitrage (DDA).

Commentaires, analyses et réflexions autour de l’arbitrage d’hier
Combien de matches ont suscité moult réactions qui n’ont cessé de dépeindre l’image de l’arbitrage ? Combien étaient ces promesses qui gonflaient les espoirs des uns et des autres, celles qui assurent que l’arbitrage connaîtra des améliorations qui vont dans le sens des objectifs de l’instance fédérale ? «Interrogez les archives, et répondez à ces questions». Les quelques erreurs commises jusqu’à hier sont encore entourées de commentaires, d’analyses et de très fines réflexions. «Tous nos arbitres ne sont pas mauvais, il y a ceux qui militent pour soigner leur image, leur compétence et démontrent qu’ils prennent très au sérieux leur engagement. Ceci est incontestable».

«Si nul n’est infaillible, l’erreur est admise et pardonnée»
Des médias nationaux et étrangers n’hésitent pas à mouiller leur plume dans l’encrier pour souligner que «si nul n’est infaillible, l’erreur est admise et pardonnée lorsqu’elle celle-ci émane de la bonne foi de son auteur». «Et en matière de tolérance devant une erreur d’arbitrage, il y a des seuils, disons acceptables par rapport à des fautes flagrantes qui inversent le sort d’une rencontre».
La peur d’une erreur d’arbitrage stresse les clubs.
Une telle situation ne peut que faire basculer le match vers de la violence lorsque l’arbitre commet une bourde monumentale, alors ce ne sont plus que cris et hurlements dans les gradins et sur le banc des entraîneurs. Les problèmes de l’arbitrage dans le football national et même international ne datent pas d’aujourd’hui ni d’hier.

L’entrée de l’espoir sifflera-t-il, enfin la fin de ceux qui gaspillent le temps du bon spectacle ?
La nouvelle CFA est composée d’anciens referees internationaux algériens, en l’occurrence Rachid Medjiba et Djamel Haïmoudi, mais aussi du Mauricien Lim Kee Chong. Cette commission est déjà à pied d’œuvre, et ce, juste après leur installation officielle par le président de la Fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, en remplacement de Mohamed Bichari, l’ancien responsable de la CFA.

L’engagement est pris en attendant la suite…
Ils promettent de défricher le terrain et de passer au peigne fin toutes les situations qui seraient à l’origine de la mauvaise image que véhicule l’arbitrage, et ce, malgré les efforts de quelques membres de l’ancienne équipe de relever tous les défis grâce à «un plan d’action ambitieux» qui est travaillé dans la perspective de «développer le football algérien», sur le court et moyen terme. «Un gros travail nous attend pour mettre œuvre le riche et ambitieux programme mis en place dans le cadre de la nouvelle stratégie de l’arbitrage algérien, et ce, pour au moins les trois prochaines années», ont-ils déclaré dans une déclaration au site officiel de la Fédération.

Leurs fiches techniques
«Pour rappel, Lim Kee Chong faisait partie des treize membres composant le Technical Study Group (TSG) lors de la Coupe du monde de 2006 en Allemagne, alors qu’en 2018, en Russie, il a été assesseur des arbitres, y compris ceux de la VAR. En plus d’être instructeur FIFA et CAF, Lim a souvent dispensé des formations pour les arbitres à travers le continent, mais c’est la première fois qu’il décide de mettre ses valises dans un pays, l’Algérie, pour s’investir dans un projet à court et moyen terme.
H. Hichem et Agence

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