Les avocats dénoncent la fermeture d’ONG palestiniennes

Palestine

La Guilde nationale
des avocats
(NLG) a
condamné la fermeture
par les
autor i tés d’occupat
ion israéliennes
de sept
organisations
palestiniennes
de la société civi
le et des
droi ts humains
en Cisjordanie
occupée.
La NLG a exhorté,
dans une
let t re adressée
au secrétai re
d’État américain
Anthony Bl inken,
le gouver –
nement amér i –
cain à condamner
ces
violat ions violentes
des droits
de l’homme et à
exiger qu’au minimum,
Israël
autorise ces organisations
à reprendre
leurs
activités.
« En at taquant
ces organisations,
Israël a intensifié
ses violat
ions cont i –
nues des droits
de l ‘homme en
refusant aux Palest
iniens l ‘accès
aux services
essentiels et à la
surveillance des
droi ts de
l’homme », a déclaré
Suzanne
Adely, prési –
dente du NLG.
« Les États-Unis
doivent condamner
ces actions,
car la vie et la
sécurité de millions
de Palestiniens
en dépendent
de toute
urgence. Le Département
d’État doi t immédiatement
appeler
le gouvernement
israélien
à annuler les désignat
ions de
terrorisme et à
cesser le harcèlement
. NLG,
crée en 1937, a
exhor té toutes
les organisations
alliées à se
joindre à la
condamnation
de ces dernières
attaques contre
les droi ts humains
des Palestiniens
et, plus
largement , en
sol idar i té avec
la lutte pour la
libération palestinienne.
Le 18 août , les
t roupes israéliennes
ont fait
une descente
dans les bureaux
de six organisations
de défense
des droi ts de
l’homme, confisqué
leur matériel
et fermé les
entrées.
Tous les bureaux
des organisations
sont situés
dans la zone A
de la Cisjordanie
occupée, qui est
légalement une
zone administrée
par l’Autor
i té palest i –
nienne, note
l ’agence de
presse Wafa.
En octobre 2021,
le gouvernement
israélien a injustement
attribué
une désignation
terroriste à ces
six organisat
ions : Al -Haq,
Addameer, Défense
des Enfants
International
– Palest ine,
l ‘Union des comités
de travail
agr icole, le
Cent re Bisan
pour la recherche
et le développement
et
l ‘Union des Palestiniens.
Comi tés des
femmes.
Ces groupes
fournissent des
ser vices essentiels
aux femmes
et filles palestiniennes,
aux enfants,
aux fami
l les à faible
revenu, aux travai
l leurs, aux
agriculteurs, aux
pr isonniers et
aux militants de
la société civile,
notamment en
surveillant et en
documentant les
violat ions des
droits humains.
Israël interdi t
aux organes
d’enquête internat
ionaux d’accéder
aux territoires
occupés,
de sorte que ces
organisations locales
sont souvent
les seuls
groupes autorisés
à ef fectuer
une surveillance
des droi ts humains
sur le terrain.