Les perspectives d’investissement dans le domaine des énergies renouvelable évoquées

ENERGIES Algérie / Inde

Le secrétaire général du ministère
de la Transition énergétique
et des énergies renouvelables,
Bouziane Mahmah, a évoqué
avec le représentant de la
société indienne « Kalpataru Power
Transmission LTD », Ramesh Gupta,
la coopération technique et les
perspectives d’investissement
dans le domaine des énergies
renouvelables.
Selon un communiqué du ministère,
les deux parties ont abordé,
lors de cette rencontre qui s’est
déroulée au siège du ministère,
«la coopération technique et les
perspectives futures d’investissement
dans le domaine des énergies
renouvelables, notamment du
photovoltaïque et la biomasse».
Ils ont exprimé également leur
souhait de voir se développer des
projets prometteurs qui privilégient
les échanges d’expertises et
le transfert du savoir-faire, précise-
t-on dans le même texte.
M. Mahmah a souligné, dans ce
sens, que son ministère a mis en
place un plan stratégique qui
s’articule autour de la transition
énergétique, axée principalement,
sur le développement massif et la
promotion des énergies renouvelables,
à travers l’incitation à l’investissement
dans ce secteur, et
en optant pour les énergies
propres pour la production de
l’électricité.
Il a mis, également, l’accent sur
l’importance du programme de
15.000 MW à l’horizon 2035, suscitant
un réel intérêt du représentant
de l’entreprise KPTL, ajoutet-
on.
Pour sa part, M. Gupta, a présenté
la vision de son entreprise en
matière de fourniture de services
de sous-traitance EPC pour les
pipelines, les terminaux et les stations
de collecte de gaz, de la
transmission d’énergie, ainsi que
de ses réalisations dans le
domaine du photovoltaïque à
l’international.
Le représentant de la société
indienne s’est enquis également
de l’état d’avancement et les
modalités du projet «Solar 1000»
et celui du programme 15.000 MW,
indique-t-on.
A l’issue de la rencontre, les deux
parties ont convenu de «poursuivre
les échanges et d’affiner les
propositions pour identifier, techniquement
et de façon concrète,
des axes de coopération dans les
domaines des énergies renouvelables
et du développement
durable», conclut le communiqué.
Selon un classement 2021 établi
par la compagnie «British Petroleum
», l’Algérie a été classée dans
le top cinq des gros producteurs
arabes de l’énergie renouvelable.
Et ce, après l’Egypte qui a atteint
les 10,5 térawatts par heure, le
Maroc vient en deuxième position
avec environ 7 térawatts par
heure, suivis par les Émirats et
l’Arabie saoudite.
A noter, dans ce sens, que le
potentiel photovoltaïque de l’Algérie
est estimé à près de 2,6 millions
de térawatts/heure (TW·h)
par an. Plus que les wilayas de
Sud la littorale algériens de 1.200
km offre également l’opportunité
au pays de produire de l’énergie
marine, à partir des algues et le
phytoplancton par gazéification,
fermentation ou combustion.
S’ajoute à cela les éoliennes, la
production d’énergie à partir du
biogaz et la géothermie.
Manel Z.