L’ONU signale des «crimes contre l’humanité» au Xinjiang

Chine

Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies a estimé que certaines des pratiques commises contre la minorité musulmane ouïghoure au Xinjiang (Turkestan oriental) pourraient être considérées comme des «crimes contre l’humanité». C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, au soir du mercredi, par la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Michelle Bachelet, coïncidant avec la fin de son mandat au 31 août.
Le communiqué a indiqué que la détention arbitraire de personnes appartenant à la minorité musulmane du Xinjiang «peut constituer un crime contre l’humanité».
La même source a souligné que le HCDH a fait état d’«allégations crédibles de torture ou de mauvais traitements de détenus» dans la région du Xinjiang.
En août 2018, un panel des Nations unies sur les droits de l’Homme a rapporté que la Chine détenait environ un million de musulmans ouïghours dans des camps secrets au Turkestan oriental, note l’agence de presse turque Anadolu.
Pékin a pris le contrôle le territoire du Turkestan oriental, patrie des Turcs musulmans ouïghours, depuis 1949. La Chine a rebaptisé la région sous le nom de Xinjiang, qui signifie la nouvelle frontière.