Et les infrastructures ?

? Les conditions d’une bonne scolarité dépendent de l’encadrement pédagogique mais également de la disponibilité des infrastructures. Y aura-t-il suffisamment de classes pour éviter la surcharge et permettre aux enseignants de faire leur travail dans de bonnes conditions pédagogiques ? Chaque année, la préparation de la rentrée scolaire est marquée par le suivi méticuleux de la réalisation des infrastructures prévues, pour qu’au jour J, le ministre puisse annoncer qu’elles ont été réceptionnées. Le ministère de l’Education nationale et le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, en sont chargés. Ce sont leurs Directeurs de wilayas qui œuvrent au suivi des travaux de réalisation et de livraison de ces structures dans les délais impartis.

Des efforts appréciables sont consentis par le ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville au profit du secteur de l’Education nationale en ce qui concerne l’équipement et la réalisation des structures éducatives. L’objectif est d’atténuer la pression sur certaines régions du pays qui connaissent une croissance du nombre d’habitants, et partant, de celui des enfants scolarisés. Ainsi, pour la rentrée scolaire 2022-2023, au mois de juin déjà, il était prévu que le secteur devrait réceptionner 413 établissements scolaires, dont 268 écoles primaires, 85 CEM et 60 lycées, et 1.795 classes en extension, en sus de 587 cantines scolaires et 86 établissements au régime de demi-pension.

Dans la wilaya d’Illizi, particulièrement, en prévision de la prochaine saison scolaire 2022/2023, de nouvelles structures pédagogiques devraient être réceptionnées dans les trois paliers scolaires, pour améliorer les conditions de scolarisation. Ces nouvelles structures pédagogiques consistent en un collège et un groupement scolaire dans la circonscription administrative de Deb-Deb, un lycée à Belbachir (Illizi), deux cantines scolaires à Bordj Omar Driss, et plus de 30 salles d’extension dans différents établissements scolaires à travers la wilaya.

D’autres opérations prévues portant réhabilitation d’établissements, l’équipement de nouvelles structures et leur raccordement à la fibre optique, le ravalement des façades et la peinture de certains établissements, ainsi que des actions d’entretien des réseaux d’assainissement, d’embellissement et d’extension pour réunir de bonnes conditions de scolarisation aux élèves. Le problème des infrastructures se pose particulièrement dans les régions enclavées et ce qui a été appelé les zones d’ombre où les élèves doivent bénéficier des mêmes conditions que dans le reste du pays, en matière de transport et cantine scolaires, et aussi, pour les cours d’anglais.
L. A.