Le club doit être un «carrefour» sportif de formation et de communication

Football

Et si les professionnels de la balle ronde ou d’un autre sport criaient haut et fort leur déception quant à la manière dont sont gérés les clubs sportifs ? Et dire que dans ce pays du football, les spécialistes, professionnels et experts ont les moyens de prouver leur efficacité au fur et à mesure que les problèmes surgiront.
Qu’ils peuvent, pour paraphraser Ernest Gibert, administrateur de l’Union nationale des clubs universitaires qui écrivait dans une préface : choisir une attitude active, dynamique et sensible aux transformations de la société. Parce que le club sportif doit changer. Oui mais comment l’organiser pour lui faire connaître ses transformations, voire même ses mutations ?

Des propositions comme feuille de route
N’est-il pas temps de faire un tour de table et conclure par des propositions ? Des propositions qui serviront de feuille de route pour les clubs qui n’ont comme souci que le résultat, rien d’autre. L’entraîneur du club de Khenchela a eu raison d’appeler l’ensemble des clubs à être plus dynamique, à se soucier de la formation donc de l’encadrement des joueurs, d’aller vers la concrétisation des projets sportifs, et de dire par la même que l’Algérie peut être une référence par excellence.

Ce n’est pas encore le haut niveau
Ce dont nous assistons aujourd’hui, n’est pas encore le haut niveau. Les trois points qui font courir les équipes n’assurent aucune mutation au Championnat national. «Ce n’est pas encore le haut niveau», disait l’entraîneur de la JS Kabylie. Au même moment, les médias traitent un sujet qui se détachait des autres infos… chez la JSK, il y avait une réconciliation entre deux hommes, aussitôt annoncée, aussitôt écrasée et dénoncée par l’un des présidents du club.

Des cas d’exemples
Le président du club USM Oran, Lotfi Boublanza fait éclater sa colère sur sa page dans laquelle il écrira que son «club ne se taira pas, il défendra son droit à la participation à la Coupe d’Algérie… l’USM Oran a été éliminée de cette participation bien que le club était prêt à prendre part à cette compétition». Il raconte ses péripéties : «Je me suis déplacé auprès de la Ligue de football pour exiger des explications avant de me retrouver, comme ce fut de coutume dans cette instance, face à une anarchie totale», a-t-il déploré, «les explications ne sont pas du tout convaincantes, en plus du bricolage ambiant qui régnait en maître des lieux».

Le 2e tour (aller) des éliminatoires de la CAN-2023
Les Verts, stoppés ce dimanche au Congo, au stade des Martyrs de Kinshasa, les moins de 23 ans (U23) qui pensaient entamer la rencontre avec du caractère et de l’engagement, se sont vite rendus à l’évidence en encaissant 4 buts contre un seul but. La dérive prit forme dès la troisième minute de jeu lorsque l’attaquant Gloire Mujaya (TP Mazembe/ RDC) fera récolter aux Algériens le premier but, l’avalanche qui suivra sera plus dure à arrêter, plus envahissante, plus forte. Des la 17e minute, c’est autour de Ikangalombo Jonathan (DCMP/ RDC) de faire peser le score en inscrivant le second but. Il aura suffi que trois autres minutes de jeu pour envoyer la balle dans la cage du dernier algérien (3-0 ), le bal continuera en seconde mi-temps où la RDC enfonce ses invités avec un quatrième but à la (58e) signé John Bakata Amsini (TP Mazembe/ RDC), une réalisation intervenue cinq minutes après l’expulsion du défenseur Kayembe Mujanayi Elton (As Maniema Union/ RDC).
Une autre élimination, après les U23
Les Verts U20 quittent l’Egypte sur une défaite de 2-0, face à leurs homologues marocains qui n’avaient besoin que de deux buts pour s’accrocher au wagon des qualifiés. La route s’arrête donc à ce stade où ils avaient disputé la CAN à l’occasion de la 2e journée de la Coupe de l’UNAF qu’abrite l’Égypte depuis mercredi dernier. Ce lundi, face à la Tunisie, les Verts joueront pour ne pas perdre la face. La dernière apparition officielle remonte à la Coupe arabe au mois d’août.
H. Hichem