Comment Tebboune a remis sur pied la diplomatie algérienne

Après trois ans de politique extérieure solidement animée

C’est déjà bientôt trois ans depuis que le président de la République, Chef Suprême des Forces armées et ministre de la Défense, Abdelmadjid Tebboune, a pris les commandes de l’Algérie. Héritant la plus haute responsabilité, dans un contexte mondial où la compassion entre les pays n’a plus de place, mijotée par des guerres de désinformation, le plus grand pays d’Afrique, du monde arabe et du bassin méditerranéen, l’Algérie, ce dixième plus grand pays sur la terre, et sous l’ère du stratège Chef de l’État, forgé d’une grande sagesse politique, armé d’une vision lointaine et agissant avec force, puissance, audace et grande détermination, a repositionné et remis l’Algérie sur pied à travers une politique extérieure solidement et intelligemment menée.

C’est le président de la République le plus influent dans la politique extérieure du pays durant ces trente dernières années, le Premier Magistrat du pays, Abdelmadjid Tebboune, a su comment faire repositionner l’Algérie sur la scène internationale et avec une forte et audace manière et ce, à travers ses exploits réalisés sur le plan extérieur.
Pourtant, le Chef de l’État, étant le premier Président de la deuxième République et de l’Algérie nouvelle a, dès le début de son périple mandat présidentiel en décembre 2019, hérité d’une situation explosive sur les plans politique, économique, financière et sociale. Il avait fait face à une grande pression du mouvement de Hirak, qui se poursuivait malgré la tenue des élections présidentielles puis, à la longue et très coûteuse traversée de la pandémie du Covid-19, dans une conjoncture mondiale dominée par de grands changements géopolitiques et géostratégiques, avant de connaître un autre grand souci celui de l’opération militaire russe en Ukraine, où les effets collatéraux sont considérables, notamment sur les plans économique, géopolitique et géostratégique du pays, toutefois et grâce à sa grande sagesse, le Président Tebboune a permis à l’Algérie d’éviter de nombreux malheurs et, à la grande surprise de nombreux ennemis, devenir plus forte. Tout d’abord, en février 2020, soit plus d’un mois seulement après son élection pour un mandat de cinq ans, le Président Tebboune s’est envolé à Addis-Abeba, en Éthiopie, pour son premier voyage officiel à l’occasion de la tenue du Sommet des Chefs d’États africains de l’Union Africaine (UA), où la présence du Président algérien a été la plus marquante, distinguée et décisive, car il a fait une grande annonce devant ses homologues africains, il les a avisé du grand retour de l’Algérie dans le Continent noir et dans le monde.
Un retour de l’Algérie en Afrique sur tous les plans, géopolitique, géostratégique, économique, sécuritaire, énergétique, sanitaire et financière, et un réveil algérien vivement applaudi et salué par les Africains. Depuis, la politique extérieure de l’Algérie menée par le Président Tebboune n’a cessé d’épater et d’admirer la communauté internationale (au grand malheur des ennemis). Une réapparition diplomatique algérienne en Afrique, sous l’empreinte du président de la République, ayant permis de glaner de nombreux points positifs pour l’Algérie, à travers les règlements pacifiques des conflits armés et foyers de tension, et à travers aussi la relance de nombreux projets économiques et commerciaux dans de nombreux pays sahéliens et africains. Aussi, la diplomatie algérienne n’a cessé, également, de gagner de nouveaux terrains grâce à une forte présence de ses sentinelles, surtout dans des zones géostratégiques, tels que l’ouverture en 2020 d’un bureau de Consulat général à San Francisco aux États-Unis, dans un message fortement destiné par le Président Tebboune à la Maison Blanche.

Sahel, le grand retour salutaire
et magistral de l’Algérie
C’est le départ d’une nouvelle ère et d’une nouvelle conquête géopolitique et géostratégique sous l’ère du Président Tebboune, le Chef de l’État avait, dès son investiture à la tête de l’État en décembre 2019, juré de défendre les intérêts de la Nation jusqu’au bout et avec une force frappante, de repositionner l’Algérie à sa véritable position de leader dans sa région et dans le Continent, de remettre l’Algérie sur ses pieds et de renouer avec les vieux amis de l’Algérie. Pour faire face à ces grands défis, le Chef de l’État a bâti une véritable armée de diplomates chevronnés sous la conduite du vieux routier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, d’où la mission est de s’imposer avec force et sagesse sur la scène internationale et rebâtir de fortes relations diplomatiques avec le reste du monde. Pour commencer, la politique extérieure de l’Algérie a ciblé les pays du Sahel, où l’insécurité à travers la présence et l’activité criminelle des groupes terroristes armés sont fortement tangibles ajouté au sous-développement de nombreux pays subsahariens, ont engendré une véritable catastrophe. L’ingérence militaire étrangère, notamment celle de l’armée française en 2012 au Mali puis au Niger, au Burkina Faso, au Tchad et en Libye, ont causé le déplacement de plus de 8 millions de personnes sans parler des milliers de victimes et des pertes financières estimées à des milliards de dollars pour les pays de la région, et des réfugiés fuyants les massacres, génocides et tueries perpétrés par des groupes terroristes fortement armés et aux objectifs purement géopolitiques. La vaste région du Sahel étant une grande et large zone habitée par des populations subsahariennes ainsi que par de différends tribaux et ethnies, elle contient aussi des ressources et des richesses naturelles inestimables y compris des matériaux rares, tout comme elle est fréquentée par des groupes de criminels terroristes assoiffés de sang et surtout d’argent, qui agissent selon des agendas géopolitiques et géostratégique en échange des gains financiers et autres butins de guerre. L’invasion militaire française en 2012 au Mali, sous l’ère de François Hollande, avait engendré une grande ruine et une catastrophe colossale au pays voisin.
Après plus de dix ans d’ingérence sur le territoire malien, le Quai d’Orsay a encaissé une défaite cuisante de son armée. La présence militaire française sous l’ère de François Hollande a été une catastrophe, et l’arrivée au pouvoir français du Président Emmanuel Macron n’a fait qu’aggraver la situation. Désormais, la France est devenue « persona non grata » au Sahel, et aujourd’hui l’ensemble des peuples des pays subsahariens réclame la fin de la présence militaire française au Sahel. Désormais, place à l’Algérie, le pays leader et la force majeure de la région, où la diplomatie algérienne est fortement active et contribue grandement et amplement pour emmener les pays du Sahel vers une voie salutaire et salvatrice. C’est ainsi que la politique extérieure tracée par le Président Tebboune a fait sa grande entrée au Sahel, que ce soit sur le plan sécuritaire, économique, commercial, politique et même stratégique. Avec une très forte présence diplomatique algérienne, l’Algérie s’est approchée davantage du Sahel en accédant par de multiples voies, et l’Accord d’Alger concernant la réconciliation entre les frères maliens en est une preuve à l’appui. Avec des aides médicales, notamment durant la pénible traversée de la pandémie du Coronavirus, jusqu’aux renforts alimentaires, techniques et financiers, l’Algérie et sous l’ère du Président Tebboune s’est montrée responsable, capable et surtout puissante pour venir à bout des malheurs des pays voisins. Une politique extérieure soigneusement menée par le Chef de l’Etat.

Le revirement ignoble de Pedro Sanchez et la leçon d’Alger
Depuis que l’Espagne s’est alignée, en mars 2022, sur les positions sataniques du Maroc concernant les territoires occupés du Sahara occidental et s’est renversée et éloignée de l’Algérie, qui est pourtant son grand fournisseur de gaz, un pays pivot de sa région et plus grand pays de la Rive Méditerranéenne. Retournement spectaculaire, honteux et immoral de la position espagnole décidée par le gouvernement de Pedro Sanchez sans compter la forte réplique de l’Algérie qui a décidé, à son tour, de rompre ses relations commerciales avec le gouvernement espagnol.
Une réaction qui a fait trembler la monarchie du Premier ministre espagnol, ce dernier fait l’objet, depuis, d’une très forte contestation de la part de l’opposition espagnole mais, également d’une majorité parlementaire espagnole et par la société civile à travers des organisations et associations espagnoles. La rupture commerciale décidée par le Président Tebboune a rendu l’Algérie plus forte sur tous les plans, elle a démontré une force puissante de la politique extérieure de l’Algérie, tout comme elle a été une véritable gifle politique destinée à Pedro Sanchez.
Le géant algérien est de retour. Un retour signé par le Chef Suprême du pays, un Chef d’État charismatique ayant une forte influence sur le plan interne et externe du pays, le président de la République a su repositionner l’Algérie dans son véritable statut, celui du pays pivot et leader dans sa région et un acteur majeur dans le monde. Rétablissant la confiance avec les Algériens à travers son plan d’action très attractif et son fort caractère, le président de la République a réalisé d’importants exploits dans la politique extérieure.
Alger, ce grand carrefour diplomatique
Le Bassin Méditerranéen, le Grand Maghreb, le Sahel, l’Afrique et le Proche-Orient, toutes ces zones stratégiques font, aujourd’hui, l’objet d’un assaut géostratégique par de nombreuses puissances. L’Algérie est devenue un pays clé dans cette nouvelle donnée. Elle est déjà convoitée et sollicité par de nombreux pays pour de nouvelles relations politiques, économiques, commerciales et surtout géostratégiques. Les défilés diplomatiques qui se sont succédés au cours de ces trois dernières années, voire depuis l’arrivée du Président Tebboune, sont des signaux révélateurs de cette imposante ardeur furieuse renaissance de la diplomatie algérienne sur la scène internationale. Alger est devenue un carrefour diplomatique et les visites très nombreuses des Chefs d’Etat, des Premiers ministres et des Chefs de files diplomatiques, sont révélateurs de la place stratégique et de la force de l’Algérie dans sa région en particulier et dans le monde en général.
Si, à titre d’exemple, la Turquie trouve l’Algérie un pays irrévocable pour sa stratégie en Afrique, vu que le pays est considéré comme la porte de l’Afrique, en plus un pays pivot dans la région, le plus grand dans le Continent noir et parmi les plus forts militairement et riche en ressources énergétiques et naturelles, cela a poussé la Grèce de s’intéresser à Alger afin de basculer la tendance géopolitique et géostratégique. C’est le cas aussi pour l’Europe, le grand rapprochement entre Alger et Rome, après le grand engagement politique, économique et stratégique entre les deux pays, cela a poussé d’autres pays, tels que la France ou l’Espagne et même la Grèce, la Hollande, l’Allemagne, le Danemark, la Norvège et le Portugal de s’approcher vers Alger. L’Algérie est aussi convoitée par les pays du Golfe notamment par l’Arabie saoudite, le Qatar, le Koweït et les Emirats arabes unis, qui voient en l’Algérie un pays qui apporte énormément, que ce soit sur le plan politique, économique, commercial, sportif et même touristique. Les Saoudiens tout comme les Emirats peuvent faire appel au rôle et à la médiation de la diplomatie algérienne dans leurs conflits au Yémen et la tension qui pèse avec l’Iran et la Syrie. L’Algérie est un pays équilibriste et qui ne s’ingère pas dans la politique interne des autres pays. L’Algérie, ce pays médiateur qui sait apporter et ajuster de l’équilibre dans ses relations avec le monde entier, fait déjà l’objet d’une grande admiration dans le monde, d’ailleurs, les récents propos livrés par l’Ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Algérie, John O’Rourke, sont une preuve à l’appui. En effet, l’Ambassadeur de l’UE a déclaré, il y a quelques mois seulement, son admiration au rôle qu’est en train de jouer la diplomatie algérienne notamment, dans le dossier libyen où l’habilité et la détermination de la diplomatie algérienne est fortement ressentie.
Une admiration partagée par le Secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guteress, qui, il y a juste deux semaines, a déclaré sa grande admiration et son grand respect à la politique extérieure de l’Algérie, un pays médiateur et équilibriste, avait appuyé avec inspiration le SG de l’ONU. Tous ces exploits réalisés dans la politique extérieure sont l’œuvre du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, un Chef d’Etat stratège, un architecte de la politique extérieure de l’Algérie.
En abritant le 31e Sommet arabe sur son immense territoire, l’Algérie veut rassembler l’ensemble des pays arabes sous un seul toit, un abri sûr face aux changements géopolitiques très menaçants. L’Algérie veut aller plus loin dans sa politique extérieure, en se préparant à la renaissance de l’organisation des pays non-alignés. Un autre grand rendez-vous.
Sofiane Abi