L’entraîneur Amrani reste

JSK

Amrani, l’entraîneur de la JS Kabylie va poursuivre sa mission avec le club. Des applaudissements se font entendre partout et les commentaires n’en finissent pas de rendre hommage à ce professionnel, qui veut encore tenter de redresser la barre avant que le club ne prenne de l’eau.
La crise n’est certes pas derrière, ses empreintes sont une alerte qui risque de finir par faire tout exploser dans le cas où les il y a plusieurs types de dirigeants comme il y a plusieurs types de pratiquants. Il y a les acteurs, les perturbateurs, les meneurs et les employés. C’est dans ce bol que bouillonnent tous les mauvais ingrédients, et c’est dans ce bol que le dirigeant tente d’exercer son pouvoir tout en faisant face à ces types de perturbateurs. Maintenant qu’une autre chance est donnée aux dirigeants de ce grand club, par l’entraîneur Amrani et ses supporters, il ne devrait plus avoir de place aux mauvais joueurs qui n’ont aucune relation avec le football, mais imposés dit-on. Il y a deux types de dirigeants, le dirigeant de club, qui remplit généralement bien sa tâche, et celui qui veut contredire le vrai pour perturber l’équipe et dans la course du poste de l’entraîneur. «Il y a quand même une différence entre le statut du dirigeant et celui du bénévole. D’abord, le bénévole est une catégorie beaucoup plus large ; il n’y a pas que le sport qui est concerné par le bénévolat. Or, c’est le statut de dirigeant que nous voulons obtenir, pas celui de bénévole dont le statut nous échappe quelque peu».
«Dans le football, ce ne sont pas les joueurs qui décident. Dans ce climat électrique, Amrani est sorti de la réunion avec des garanties qui semblent répondre à ses attentes. Reste à savoir s’il va passer à une vitesse supérieure, celle d’être le pilote et non le co-pilote pour mener à terme sa mission, sans qu’aucune personne n’interfère dans ses missions. C’est cela, certainement sa condition. Ce choix conviendra-t-il aux autres ?
Les prochaines rencontres qui restent pour terminer la première partie de ce Championnat nous le diront. Quant aux joueurs, «les critiques, dont ils ont fait l’objet de la part de leur entraîneur ces dernières semaines, n’ont pas été du goût de quelques éléments qui confient qu’ils ont fini par perdre confiance à cause de l’attitude de leur entraîneur envers eux».
Allons-nous assister à une accalmie qui fera rebondir cette équipe pour finir au milieu du classement, ou alors échouer dans ses tentatives d’éviter les zones de turbulences ? Peut-être, en un sens, mais ce ne peut pas être «le» sport, tout au plus une expression déformée du sport. Alors, continuons tout à l’heure, demain, ici et ailleurs, à nous battre pour poursuivre cette réflexion concrète sur le Mouvement sportif et sur le sport en général et, assurément, la vie sportive ne pourra être que cet espace que le monde protège.
H. Hichem