Une jeunesse digne de confiance

Front interne

«Nous misons, en toute confiance, sur notre jeunesse à travers laquelle l’Algérie fraye son chemin vers davantage de progrès et de prospérité». Cette marque de confiance dans la jeunesse vient du Président Abdelmadjid Tebboune, dans son allocution à l’occasion de l’installation du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) le 20 juin 2022.

Particulièrement, «dans cette conjoncture qui requiert la conjugaison des efforts des cadres et des obédiences, toutes appartenances confondues, pour la consolidation de la cohésion nationale et le renforcement du front interne face aux défis régionaux et enjeux internationaux complexes», avait-il expliqué.
Auparavant, à une autre occasion, le Président Tebboune avait appelé les jeunes à ne pas se laisser entraîner derrière les tentatives de manipulation politicienne. Dans ce but, tout est fait pour préserver la dignité du jeune Algérien et interdire à toute partie de l’instrumentaliser à des fins politiques.
L’allocation chômage institué, pour la première fois depuis l’indépendance du pays, est inscrite dans cette démarche, en attendant que le redressement de l’économie nationale offre aux jeunes les opportunités d’emplois qui leur procureront des revenus leur permettant de vivre décemment. Le président de la République a tenu également à valoriser «l’engagement des jeunes et leur conscience des enjeux de l’heure face à l’acharnement hostile et aux plans conspirateurs et attentatoires à la cohésion du peuple algérien et à la sacralité de son unité nationale». Lors de la célébration de la Journée du Savoir (Youm El Ilm), en avril dernier, le Président Tebboune a appelé «haut et fort les enfants de l’Algérie à consacrer dans leur quotidien la célébration du savoir en étant à l’affût de toute nouveauté dans le monde du savoir, de l’innovation et de la technologie».
Les pouvoirs publics sont déterminés à associer, de manière effective, la jeunesse à la construction du pays et à la sauvegarde des intérêts des générations futures, en lui garantissant une formation de qualité assurée par les institutions de l’Etat et de la société. C’est affirmé dans le préambule de la Constitution qui a consacré un chapitre à la jeunesse, reconnaissant l’énorme potentiel qu’elle constitue et prenant acte de son aptitude et sa détermination à relever les défis politiques, économiques, sociaux et culturels du pays. L’article 73 de la Constitution fait obligation à l’Etat de veiller «à réunir les moyens institutionnels et matériels à même de développer les capacités de la jeunesse et à encourager son potentiel créatif» ; à encourager «la jeunesse dans la participation à la vie politique» et a protéger la jeunesse «contre les fléaux sociaux». L’article 274 de la Constitution a créé le Conseil supérieur de la jeunesse appelé, entre autres, à contribuer «à la promotion, au sein de la jeunesse, des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale». Dernièrement, s’exprimant sur les ondes de la Radio de Tamanrasset, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezzak Sebgag, a annoncé l’organisation prochaine d’une rencontre nationale pour la promulgation d’une loi relative à l’organisation de l’action jeunesse. Plus récemment, il y a une dizaine de jours, ce même ministre a souligné que les activités juvéniles «constituent l’une de nos priorités». Le Plan national de la Jeunesse (PNJ) englobe plus de 70 mesures destinées à cette catégorie dans divers secteurs, a-t-il indiqué. Il est souhaitable, a-t-il ajouté, de procéder à la révision de la nomenclature relative aux jeunes qui «doit répondre aux aspirations des jeunes» (numérisation et introduction des technologies modernes dans toutes les activités). Il a annoncé l’élaboration prochaine d’une «stratégie dans le cadre du PNJ» devant s’étendre sur trois années à partir de 2023, en collaboration avec une organisation de développement internationale à l’étranger, avec l’association des acteurs du mouvement associatif concernés».
L’action de la jeunesse algérienne a une dimension internationale, notamment au sein du Mouvement des non-alignés dont fait partie notre pays. En juillet dernier, les travaux du Sommet de la Jeunesse du Mouvement des non-alignés (MNA), tenu à Bakou (Azerbaïdjan) ont été couronnés par un accord sur la reconversion du réseau de la Jeunesse du MNA, créé en 2019, en Organisation internationale de la jeunesse «adoptant les idées du MNA et œuvrant à la promotion des jeunes dans leurs pays».
Lakhdar A.

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