« Un grand pas dans la préparation de la rentrée scolaire 2023/ 2024 »

62 000 enseignants contractuels intégrés dans les postes vacants

Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed est revenu, hier lundi, à Alger, sur l’opération d’intégration des enseignants contractuels dans les postes vacants, clôturée mercredi dernier, tel que décidé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. « La titularisation de 62 000 enseignants contractuels et leur intégration directe dans les postes vacants est un grand pas dans la préparation de la prochaine rentrée scolaire 2023 / 2024 », a-t-il indiqué, assurant que tous les enseignants qui remplissaient les conditions ont été intégrés. Et que, a fait remarquer le ministre, ces postes n’affectent pas ceux réservés aux diplômés des écoles supérieures pour les professeurs.
Intervenant au Forum de la Radio nationale, le premier responsable du secteur de l’Education nationale a rappelé que la décision d’intégrer les enseignants contractuels a été prise par le président de la République lors du Conseil des ministres qui s’est tenu le 11 décembre 2022.
« L’opération d’intégration directe des enseignants contractuels dans les postes vacants donnera plus de stabilité au secteur de l’Education nationale », a affirmé Abdelhakim Belaabed.
Jeudi dernier, le ministre de l’Education nationale a annoncé à Alger, l’achèvement de l’opération d’intégration de 62.000 enseignants contractuels dans des postes stables, en application des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
S’exprimant en marge de la clôture des travaux d’une rencontre sur la préparation de l’examen d’évaluation de la fin du cycle primaire, Abdelhakim Belaabed a annoncé l’achèvement, la veille (mercredi, ndlr), de l’opération d’intégration de 62.000 enseignants contractuels, majoritairement au cycle primaire.
Et ce, a-t-il rappelé, en application des directives du président de la République lors du dernier Conseil des ministres. Saluant, à l’occasion, les efforts consentis par les cadres de son secteur au double plan local et national, ainsi que les différents départements ministériels ayant accompagné la démarche. Notamment, a-t-il poursuivi, le ministère des Finances et la Direction de la Fonction publique sous la supervision directe du Premier ministre,
Aïmene Benabderrahmane.
S’agissant de l’évaluation des acquis de fin de cycle primaire, le ministre de l’Education nationale a relevé ce qu’il a qualifié de
« l’inutilité pédagogique » de l’ancien examen.
«Nous sommes parvenus aux dernières étapes dans l’élaboration de l’évaluation des acquis de fin de cycle primaire qui se substituera, cette année, à l’examen de fin de cycle primaire », a-t-il dit.
L’examen d’évaluation des acquis, à mettre en vigueur à la fin de l’année en cours, a fait remarquer Abdelhakim Belaabed, aura un caractère local et sera organisé au niveau des circonscriptions d’inspection.
« Ce type d’évaluation est à même d’offrir plus de chances aux élèves d’aller au bout du cursus scolaire, et de réduire le taux de redoublement en 1re année moyenne », a poursuivi le ministre de l’Education nationale.
Les inspecteurs, membres du noyau national de l’élaboration de l’examen d’évaluation des acquis de fin de cycle primaire, a observé Abdelhakim Belaabed,se sont attelés, lors de cette rencontre, à la révision et la définition des modèles des épreuves réalisées, ainsi qu’à l’élaboration d’un guide méthodologique à adopter, en prévision des examens prévus durant la période allant du 2 au 18 mai 2023.
Fin octobre dernier, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, avait indiqué que l’examen d’évaluation des acquis des élèves du cycle primaire entrera en vigueur dès l’année scolaire en cours, faisant savoir qu’il permettra de mesurer le niveau d’apprentissage et de cerner les lacunes de chaque élève pour y remédier.
« L’examen d’évaluation des acquis des élèves du cycle primaire vise à mesurer le niveau d’apprentissage et d’acquisition des connaissances figurant au programme et à cerner les lacunes de chaque élève pour y remédier», avait-il dit.
C’était lors d’une conférence consacrée à la mise au point du référentiel national d’évaluation des acquis des élèves du cycle primaire et à l’évaluation de la mise en œuvre des opérations liées à la rentrée scolaire 2022-2023.
Rabah Mokhtari