Pourquoi l’arbitre algérien Ghorbal n’a pas arbitré la finale

L’instance internationale de football continue de s’enfoncer tout en laissant des traces qui ne trompent personne. Ce qui se dit, s’écrit n’est souvent pas faux. Rien ne peut être sûr de ce qu’elle annonce.
Des exemples animent ses espaces qui renvoient des images qui n’honorent pas cette instance. Ce n’est certes pas la première fois qu’elle fait faux pas lorsqu’il s’agit de l’Algérie.

De fausses promesses…
L’arbitre algérien Mustapha Ghorbal qui s’est préparé pour officier la finale de la Coupe du monde des clubs 2022 entre le Real Madrid et le club saoudien d’Al-Hilal, s’est vu priver de ce sifflet, puisque informé à la dernière minute qu’il ne la dirigera pas. Et c’est plutôt l’arbitre anglais, Anthony Taylor, qui fut chargé d’officier cette finale. Voilà cela ressemble un peu au même scénario qui s’est produit dans la short-list des arbitres lors de la finale France – Argentine, sans avoir, à la fin, la chance d’être désigné.
Un autre cas avait marqué les esprits lors de la Coupe du monde 2022, au Qatar, lors de la première journée de la phase de poules, l’arbitre algérien a été désigné pour la rencontre Pays Bas – Equateur, comptant pour la deuxième journée du groupe «A» de ce Mondial qatari. Cependant, alors qu’il devait officier le match Brésil – Suisse, la Commission d’arbitrage de l’instance mondiale a décidé d’écarter l’Algérien et le remplacer par le salvadorien Ivan Barton. «Et ce, à cause de la présence des hommes de Rigobert Song dans cette poule, eu égard à la fameuse affaire Algérie Cameroun qui a fait couler beaucoup d’encre».

La FAF, encore elle, doit réagir
Pourtant l’arbitre algérien «était en pole position pour être l’arbitre principal de la finale de cette édition du Mondial des clubs 2022». Un ancien arbitre de Tizi-Ouzou pense que le choix ne serait pas celui de la FIFA, «mais dicté… il faut reconnaître que ce n’est pas rien d’arbitrer un match du classement tel que celui du club égyptien d’Al-Ahly et le club brésilien de Flamengo» et d’ajouter «il est temps que la FAF se réveille, bouge et interroge la FIFA, son président ne disait-il pas qu’il est son ami ?»

Hasard ou manœuvre de programmation ?
C’est en tout cas un revirement de situation qui froisse beaucoup de professionnels. Pour espérer calmer le jeu, l’instance officielle a décidé de confier à l’Algérien la petite finale de la Coupe du monde des Clubs qui s’est jouée entre Flamengo et les Egyptiens d’Al Ahly qui a eu lieu samedi au Complexe Sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat.

Plus de 188 matches au compteur
Dans le «FC StreamTeam d’ Eurosport», deux professionnels de football estiment que «l’organisation de ce tournoi de la Coupe du monde des Clubs, qui vient de baisser rideau, soulève peu d’enthousiasme alors qu’elle regroupe les meilleurs clubs du Sud-Américains, d’Asie, et d’Europe, concluent qu’elle «est très mal organisée d’une part et d’autre part les plus grands clubs européens sont exclusivement en Europe parce que les grandes stars sont aussi sur ce continent l’Amérique du sud n’existe plus et n’a d’ailleurs jamais été qualifiée à une compétition…»
D’autres croient que cette compétition permettra au Maroc de marquer des points dans sa candidature pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, en devançant l’Algérie». Ghorbal devra évidemment mettre ces considérations de côté et se servira de son expérience pour y parvenir, lui qui a arbitré les matches de la phase de groupes de la Coupe du monde 2022 Pays Bas – Equateur (1-1) et Australie – Danemark (1-0).
Pour rappel, il est l’homme au sifflet de 36 ans qui a dirigé son premier match en juin 2011, obtenu le badge international en 2014 au compteur 188 matches et donné 726 cartons jaunes, 16 expulsions pour le second avertissement et 23 expulsions directes, 76 penalties.
H. Hichem