CAN-2025 : La CAF face à ses engagements…

«Aujourd’hui, j’ai compris que la Confédération africaine de football n’est pas celle que je croyais. Elle me déçoit, et certainement je ne suis pas le seul à l’être».

«Le football africain a perdu de son cachet ‘africain’, ce que je sais, elle ne nourrit pas le football algérien. Les Verts sauront le démontrer sur n’importe quel terrain de football… J’espère que cette Confédération ne cédera pas au chantage et qu’elle saura être à la hauteur de ses missions en toute transparence… Le football national n’est pas à vendre…» Une réaction d’un ex-international de la région kabyle, qui préfère taire son nom.

Pour qui roule la CAN ?
La CAN n’échappe pas aux commentaires qui déçoivent son fonctionnement. Elle se fait plaisir de faire traîner la date de l’annonce de la nation qui abritera la prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2025. Prise certainement au piège par ceux qui l’entourent, ce que craignent les professionnels, c’est le travail des coulisses, pour les experts, ce phénomène aurait déjà pris son envol depuis fort longtemps et pour la CAF les dés étaient déjà jetés depuis fort longtemps. L’Algérie qui a toutes ses chances de remporter ce duel, pourrait être détournée au profit des principaux acteurs de coulisses devenus par la force des choses des spécialistes. Rien n’est encore définitivement joué, mais la tentative de dépasser à côté de la correction est omniprésente, ce qui valoriserait alors la CAF.

Un duel à haute intensité
La CAN ? Elle reste une distraction presque planétaire est pour l’heure africaine, avec le regard des professionnels des autres continents. Pour le moment en tout cas, son attribution se joue entre l’Algérie et son voisin. Même si l’Afrique du Sud, la Zambie et le duo Bénin-Nigeria ont candidaté. L’Algérie a fait grande impression en organisant le CHAN-2022 et le voisin, le Mondial des clubs de la FIFA, ce qui devrait suffire pour dire tout simplement dans un discours simple et un langage qui décrit l’action des Algériens pour qu’il soit compréhensible par tous. Les uns s’interrogent sur les objectifs de la CAF et estiment à la fois qu’ils ne collent pourtant pas avec les déclarations qu’elles avaient faites à diverses occasions.
«Récemment, le président de la CAF, Patrice Motsepe, a fait savoir que l’instance n’a fixé aucune deadline pour l’annonce de l’heureux élu».

Les bruits de couloirs s’intensifient
Ces derniers jours, des bruits de couloir persistants font toutefois état «d’une possible décision le 16 mars à l’occasion du 73e Congrès de la FIFA qui se tiendra à Kigali (Rwanda) en présence de tout le gratin de la CAF», rapporte un média africain. En effet, c’est une correspondance qui a mis la puce à l’oreille des observateurs. Celle du Secrétaire général de la CAF, Véron Mosengo-Omba qui informe ses associations membres, dans un courrier qui a fuité, qu’elle organisera une cérémonie spéciale le 14 mars 2023 à Kigali que présidera Motsepe au Rwanda, soit à deux jours avant la tenue du congrès de la Fédération internationale de football prévu dans la même ville.

L’Algérie, consciente de ses capacités
Cette fuite confirme en tout cas les craintes des Fennecs. «Chaque partie se fera son opinion, mais une chose est sûre : le verdict approche !», estiment les observateurs et les professionnels des médias.
De telles questions méritent d’être posées.
Toutes les déclarations du président de la CAN cristallisent les fautes de ses adversaires, l’important est de ne pas être spectateurs, mais de véritables acteurs au sein de cette institution qui brille par l’absence des représentants de la Fédération algérienne de football.
Un économiste disait «il faut croire en soi, avoir une vision claire de ce qu’on veut faire, décider et avancer, tout en se méfiant de ceux qui sont toujours contre…»
En attendant, l’Algérie est consciente de ses capacités.
H. Hichem