Mohamed Arkab à la réunion du Comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC)

Alors que le pétrole s’envole après une baisse de production surprise des pays de l’Opep

Alors que les prix du pétrole s’étaient envolés, hier lundi au lendemain de la décision, surprise, de plusieurs pays membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (Opep+) de procéder à une importante coupe de leur production de brut, le Comité ministériel de suivi Opep et non-Opep (JMMC), a programmé la tenue de sa 48ème réunion. Une rencontre à laquelle le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, participera par visioconférence, a indiqué, avant-hier dimanche, un communiqué du ministère.

Cette réunion, a précisé le communiqué du département de Mohamed Arkab, sera consacrée à l’examen du niveau de respect des engagements volontaires de limitation de production des pays de la Déclaration de Coopération pour les mois de janvier et février 2023. «Les ministres en charge du pétrole au sein du Comité de suivi auront également à examiner les conditions et les perspectives d’évolution à court terme du marché mondial du pétrole», a poursuivi la même source, rappelant que le JMMC est composé de l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Fédération de Russie, l’Irak, le Kazakhstan, le Koweït, le Nigeria et le Venezuela.

Avant-hier dimanche, plusieurs pays exportateurs de pétrole, l’Irak, l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, le Koweït et le Kazakhstan, ont annoncé une réduction de plus d’un million de barils par jour, dès le mois de mai prochain de leur production de brut, et ce, jusqu’à fin 2023. L’Arabie saoudite va réduire sa production de 500.000 barils par jours, l’Irak de 211.000, les Emirats de 144.000, le Koweït de 128.000, le Kazakhstan de 78.000, l’Algérie de 48.000, et, Oman de 40.000.

«Les réductions de production de pétrole annoncées par la Russie et d’autres grands pays producteurs sont dans l’intérêt du marché mondial», a estimé le Kremlin. «Il est dans l’intérêt de l’énergie mondiale de maintenir les prix mondiaux du pétrole au bon niveau», a indiqué le porte-parole de la Présidence russe, Dmitri Peskov, dans une déclaration à la presse, reprise par le site PRIXDUBARIL.com.

Pour Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades, cité par l’AFP, avec la fin de la crise bancaire et le retour de la confiance sur les marchés, le prix du baril montrait déjà des signes de reprise, et l’annonce (de certains pays membres de l’Opep+) a renforcé cette dynamique, ramenant les prix du pétrole à leur niveau d’avant la crise bancaire qui a lourdement pesé sur les prix du pétrole et des matières premières, les investisseurs préférant s’éloigner des actifs à risque, plus volatils, en période d’incertitudes.
Rabah M.