Faid entame le chantier de numérisation de son secteur

Suite aux instructions du Chef de l’Etat

Le ministère des Finances a entamé l’accélération de la cadence de numérisation de ses directions, en vue d’améliorer la performance de l’administration publique et réaliser l’efficacité dans la gestion des deniers publics, en concrétisation des instructions du président de la République, ont indiqué, lundi à Alger, de hauts cadres du ministère.

Invité du Forum de la Radio algérienne, l’inspecteur général des services de comptabilité à la Direction du Trésor, Badis Ferrad a souligné que les directions relevant du ministère des Finances, à l’instar des domaines, la fiscalité et le Trésor public, œuvrent à accélérer la cadence de numérisation de l’administration.
Parmi les étapes dont la concrétisation a été entamée, figure la création d »un système d’information intégré qui réunira tous les acteurs pour l’exécution de la chaîne de dépenses, partant du gestionnaire ou de l’ordonnateur jusqu’au comptable public.
Ce système, dit-il, permettra «d’accélérer la cadence de remboursement des dépenses», ce qui aura un impact positif sur la dynamique économique.
De son côté, la directrice de la modernisation des systèmes budgétaires au ministère des Finances, Ilham Ladraa a estimé que la modernisation et la numérisation du secteur étaient des mécanismes importants et nécessaires pour assurer l’efficacité de la gestion de l’argent public.
Elle a également expliqué que l’obtention d’informations suffisantes et nécessaires au moment propice, pour réaliser l’efficacité de la performance et couvrir les besoins du citoyen, exigeait la numérisation du secteur à même de renforcer la transparence, réaliser la stabilité et planifier sur le moyen terme.
C’est pourquoi l’installation du Haut comité d’évaluation et d’alerte des risques budgétaires (HCRB), étant une instance chargée notamment d’identifier les risques budgétaires potentiels, susceptibles d’affecter les finances publiques, d’évaluer leur probabilité de survenance, ainsi que d’apprécier les dispositifs existants visant à maîtriser ces risques, constitue «un outil important dans le nouveau système de gouvernance financière».
«Ce pas constitue une étape importante dans la modernisation de la gestion de l’argent public et le renforcement de la confiance du citoyen», a-t-elle affirmé.
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune avait donné des instructions lors de la réunion du Conseil des ministres, à l’effet de concrétiser le projet de numérisation des Domaines, des Impôts et des Douanes, dans un délai de six (6) mois au maximum, et ce, à titre de première phase avant la numérisation globale.
Le Président Tebboune a également ordonné la mise en place, «dans l’immédiat et en urgence», d’une banque de données algérienne par le ministère des Finances, afin de faciliter aux différents services de l’Etat, l’exercice de leurs fonctions et l’accomplissement de leurs devoirs envers leurs citoyens, «de la manière la plus efficace», étant un objectif «vital pour l’Etat».
Le Chef de l’Etat a affirmé lors de cette réunion que «l’objectif de la numérisation «relève de la sécurité nationale» et vise à servir le citoyen, notamment à travers la définition exacte des biens de l’Etat et des individus, et ne consiste pas seulement à moderniser les transactions administratives.

Djamila Sai