M. Belmehdi appelle à contrer les tentatives d’accaparement

Patrimoine culturel et scientifique de l’Algérie

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi a appelé, jeudi à Alger, à contrer les tentatives d’accaparement de notre patrimoine culturel, scientifique et intellectuel, en mettant en exergue les travaux des ulémas et cheikh de l’Algérie et l’édition de leurs œuvres.
S’exprimant à l’ouverture d’une conférence sur les érudits de l’Algérie, M. Belmehdi a affirmé que « notre patrimoine matériel et immatériel est visé par des parties extérieures », invitant les chercheurs et les spécialistes à « contrer les tentatives de certaines parties qui tentent de dénaturer l’histoire de l’Algérie et s’accaparer de son patrimoine culturel ».
A ce propos, il a estimé nécessaire de mettre en exergue les ulémas et cheikh de l’Algérie et l’édition de leurs œuvres et la commémoration, la préservation et la protection des hauts faits historiques de la « dénaturation et de l’accaparement » en vue d’une continuité intergénérationnelle. Lors de cette conférence qui a vu la présence du président du Haut Conseil islamique (HCI), Bouabdellah Ghlamallah, du président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbrahem, du président du Conseil supérieur de la langue arabe, Salah Belaïd, et d’imams, le ministre a mis en avant l’importance des manuscrites historiques et des citadelles scientifiques vers lesquelles ont se dirigeait de toutes les contrées pour s’abreuver de leur savoir.
Il a indiqué, dans ce contexte, que le Centre culturel islamique a publié une série dédiée aux chouyoukh de la trempe de Abderrahmane Djillali, Ahmed Hamani, M’barek El Mili, Mohamed Cherif Kaher, Tahar Aït Aldjet, Mouloud Kacem Naït BelKacem, Abderrahmane Chibane et Cheikh Kettou, affirmant que l’objectif de ces activités est de « créer un mouvement scientifique d’autant que l’Algérie est riche par son patrimoine pour peu qu’il ait une mobilisation dans ce sens et un effort de recherche et d’écriture ». Le conseiller du Président de la République chargé des archives nationales et de la mémoire nationale, Abdelmadjid Chikhi a plaidé, de son côté, pour « la revalorisation des éléments de la mémoire dénaturés », préconisant de transmettre le message aux nouvelles générations et de le perpétuer ».
« Tout le monde est appelé à contribuer à la collecte et à l’écriture des informations » inhérentes à la mémoire nationale », a-t-il estimé.
Concernant l’agression des imams, M. Belmehdi a affirmé que l’Etat a honoré cette catégorie, citant l’institution par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune d’une journée nationale de l’Imam, « une première dans l’histoire de l’Algérie ».
R.C.