Le Makhzen est devenu une secte sauvage

Massacres de migrants, assassinats de civils par drones, répression interne, drogue, espionnage et sionisme

L’Algérie avait eu à déplorer, au lendemain de la célébration de la date symbolique de l’anniversaire du déclenchement de la lutte armée, le 2 novembre 2021, la mort, dans la même zone, de trois de ses ressortissants, victimes d’un bombardement criminel au drone marocain.

Les autorités algériennes avaient averti alors que «le crime ne restera pas impuni», tout en optant pour la voie de la sagesse et de la raison pour ne pas tomber dans le piège de la provocation marocaine visant à entraîner l’Algérie dans le conflit, avec les conséquences qui en découleront pour la stabilité de toute la région. Une option qui n’est pas à exclure, avait déjà prévenue l’Algérie. En assassinant des civils, la sauvagerie du Makhzen est allée trop loin, elle n’a pas de limites.

Maroc-Israël, l’union des deux diables contre l’Algérie
«Israël devrait largement remercier le Maroc pour sa victoire contre les ennemis arabes pendant la guerre des Six Jours de 1967, selon les révélations d’un ancien chef des renseignements militaires israéliens», écrivait déjà le journal israélien «The Times Of Israel».
Le soutien d’Israël au Maroc pour l’espionnage de l’Algérie est l’une de ces récompenses accordées par l’Etat hébreu au Maroc pour trahison du monde arabe et musulman. Le roi Hassan II a fourni des enregistrements top secrets des discussions entre les dirigeants arabes avant la guerre, dit l’ancien chef des renseignements militaires, le général Shlomo Gazit, cité au quotidien «Yedioth Ahromot», et cité par «The Times Of Israel».
Le Maroc espionnait donc les Arabes au profit d’Israël, et l’Etat soutient Rabat pour espionner l’Algérie. En décembre 2020, la reconnaissance illégale par l’Amérique de Donald Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël n’est donc pas le seul deal conclu par entre l’Etat hébreu et Rabat.
En 1965, le roi Hassan II avait envoyé à Israël des enregistrements d’une rencontre cruciale entre les dirigeants arabes, où ils discutaient de leur préparation à la guerre contre Israël, note «The Times Of Israel». En se fondant sur ces enregistrements, ainsi que d’autres renseignements rassemblés dans les années précédant la guerre, Israël avait lancé une frappe préventive au matin du 5 juin 1967, bombardant les aérodromes égyptiens et détruisant presque tous les avions de chasse de l’Egypte, précise ce journal.
Ceci illustre les graves conséquences de la coopération engageant le Maroc et Israël. Le roi Hassan II avait initialement autorisé une équipe commune des renseignements intérieurs et extérieurs israéliens, le Shin Bet et le Mossad, connue sous le nom des «Oiseaux», à occuper un étage entier du luxueux hôtel de Casablanca, où se déroulait la conférence. Cependant, craignant que les agents ne soient remarqués par les invités arabes, le roi leur avait demandé de partir à la veille de la conférence, témoigne le général israélien.

Le soutien marocain à Israël pour l’Afrique
Le retour du Maroc à l’Union africaine le 30 janvier 2017 avait été décidé en coopération avec Israël. Le rôle du Maroc est de préparer l’adhésion d’Israël.
Depuis, Israël avait établi des relations diplomatiques avec nombre de pays, après avoir provoqué le génocide au Rwanda, et armé l’armée du Sud du Soudan. Les ONG israéliennes ont pris d’assaut l’Afrique pour espionnage, au nom d’activités humanitaires.
En 2018, l’ambassadeur d’Israël en Ethiopie avait soumis la charte d’Israël en tant que membre observateur à l’Union africaine.
Là encore, le Maroc avait apporté la contribution pour imposer Israël. Le Maroc avait déjà tenté d’accéder au chef d’Etat-major des pays membres du comité d’Etat-major opérationnel conjoint, Cemoc, au profit d’Israël, et espionner les pays du Sahel pour Israël.
L’Algérie avait, à juste titre, empêché la tentative du Maroc. Ce pays n’avait aucun droit d’adhérer a ce comité d’Etat-major qui dépend de l’Union africaine. Le Maroc n’avait, à l’époque, pas rejoint l’organisation panafricaine. En outre, le Maroc ne peut pas être du Cemoc puisque n’a pas de territoires au Sahel. Les territoires du Sahel occupés par le Maroc sont ceux du Sahara occidental colonisé.
L’Algérie avait empêché l’espionnage des pays de la région par le Maroc qui avait espionné la Ligue arabe au profit d’Israël. Le Maroc recourt au mensonge en accusant, à tort bien sûr, le Front Polisario de coopération avec Daech.
Le but du Maroc est d’obtenir la classification du Front Polisario comme organisation terroriste par la communauté internationale qui n’avait pas été dupe et avait toujours refusé l’initiative du Maroc.

ONG israéliennes en Afrique
Depuis les années 2000, Israël a mobilisé de nombreuses organisations prétendues non-gouvernementales, ONG, pour occuper plusieurs terrains en Afrique, notamment dans les villages les plus isolés, là où les agents secrets israéliens avaient bâtis des écoles et maisons rien que pour gagner la confiance des villageois africains, voire la population locale et, de ce fait, arriver à les dominer et surtout, parvenir à leurs fins qui consistent à instaurer l’ordre sioniste. En résumé, le but est d’imposer l’Etat hébreu en Afrique.
En 2011, et tandis que la sécheresse frappait le Nord du Kenya, une organisation israélienne d’aide aux réfugiés envisageait de livrer de la nourriture et d’autres denrées essentielles aux 100.000 résidents du camp de réfugiés de Kakuma.
En important la technologie et l’expertise israéliennes, l’une des nombreuses ONG israéliennes a même gagné la confiance des Kenyans.
«Leur travail est rendu possible par la normalisation des relations qu’entretiennent depuis longtemps Israël et le Kenya, ainsi que par la relative stabilité politique et économique du pays», avait noté, en 2011, la presse d’Israël qui n’avait pas cité le travail d’espionnage réalisé par l’Etat hébreu. En 2019, une autre ONG israélienne ‘’Innovation africa’’ avait été l’une des lauréates du prix InnoDip. Avec la coopération du Maroc, Israël avait investi dans les conditions sociales très difficiles auxquelles les populations locales étaient confrontées.
La même méthode utilisée par les terroristes d’Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) et de Daech pour recruter parmi les populations en difficultés. Les terroristes qui se présentaient comme étant bienfaiteurs pour ces populations, prônent les discours radicaux pour recruter les «djihadistes». Israël exploite la détresse de ces populations pour imposer sa présence dans la région et recruter les espions. «Nairobi est un centre international pour le développement de l’Afrique de l’Est», avait déjà expliqué Gilad Milo, le fondateur d’Israël for Africa, une ONG basée au Kenya qui enseigne aux jeunes comment cultiver en se servant des technologies israéliennes. «Ça nous permet d’être en Tanzanie, Ouganda, Ethiopie, en Burundi. C’est un très bon creuset d’idées», avait noté ledit fondateur d’Israël for Africa. Une offensive tous azimuts d’Israël en Afrique avec la coopération du Maroc.
Le but est de mettre l’Algérie mal à l’aise. Israël a déjà tenté à plusieurs reprises de participer aux travaux de l’Union africaine, en tant que membre observateur, fort heureusement que l’Algérie était là, en avortant chaque tentative israélo-
marocaine. Israël qui n’a pas le droit au vote, a tenté d’espionner les activités de l’Union africaine avec l’aide de son complice, le Maroc. Israël avait déjà fait ça avec la Ligue arabe toujours avec la coopération du Maroc.
Sofiane Abi
(Suite et fin)