Une ingérence flagrante dans les affaires internes de l’Algérie

Résolution du Parlement européen sur la liberté d’expression en Algérie

La résolution du Parlement européen (PE) sur la liberté d’expression en Algérie, adoptée jeudi dernier, continue de susciter de vives réactions. Après le Conseil de la nation, l’Assemblée populaire nationale (APN), le Conseil supérieur de la jeunesse et l’Observatoire national de la société civile, c’était au tour, avant-hier vendredi, des partis politiques et associations de condamner cette résolution qualifiant son contenu de dérapage et d’ingérence flagrante dans les affaires du pays.« Cette résolution est une ingérence flagrante dans les affaires internes de l’Algérie par une autorité étrangère qui s’est érigée comme tuteur d’un Etat libre, indépendant et souverain qui refuse de se soumettre aux diktats extérieurs », estime le Front de libération nationale (FLN). Faisant part de sa profonde indignation du contenu de la résolution du PE qui reprend des éléments totalement infondés, erronés, et loin de la vérité sur la réalité du processus politique en Algérie et l’ouverture du domaine des libertés, de l’activité associative et syndicale, de la scène médiatique et des droits.
Ladite résolution, a poursuivi le FLN, fait semblant, de manière intentionnelle et pour des objectifs tendancieux, de ne pas voir les réalisations de l’Algérie sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Notamment, a-t-il poursuivi, l’attachement à établir une société de libertés, que ce soit en ce qui concerne l’activité politique, associative ou syndicale, ou la liberté d’expression et de la presse.
Le contenu du communiqué du Parlement européen a été également condamné par le Front El Moustakbal le qualifiant d’ingérence dans les affaires internes d’un Etat indépendant et pleinement souverain. « Ce Parlement devrait s’occuper d’abord des problèmes de ses Etats membres ou des Etats et peuples encore sous emprise coloniale comme les peuples palestinien et sahraoui frères », a écrit cette formation politique pour qui, cette résolution est un non-évènement, voire un autre épisode dans la série de conspirations ourdies contre l’Algérie qui franchit de jour en jour des pas importants dans divers domaines et secteurs.
De son côté le Conseil national des journalistes algériens (CNJA) a condamné la résolution du Parlement européen sur l’Algérie, à travers laquelle, note le syndicat, il s’immisce dans les affaires internes du pays, tout comme il a tenté auparavant de se mêler des affaires de plusieurs pays en développement en vue d’atteindre l’hégémonie et d’influencer l’opinion publique internationale.
L’Observatoire national de la société civile (ONSC) a également condamné énergiquement l’ingérence flagrante du PE dans les affaires internes de l’Algérie. Rejetant, catégoriquement, le contenu de la résolution qui porte de fausses allégations sous couvert de la protection des droits de l’Homme et de la liberté d’expression. Tout comme le Conseil supérieur de la jeunesse qui a affirmé que la résolution du PE constituait une immixtion flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie qui a su construire une expérience démocratique réfractaire aux agendas immondes.
Rabah M.