Encourager la participation de la diaspora algérienne

acehc Développement national

Les participants à la 1re conférence nationale des «hautes compétences algériennes établies à l’étranger » ont mis en exergue, avant-hier à Alger, l’importance de créer un environnement encourageant la diaspora algérienne à participer aux plans de développement global.
Intervenant à l’ouverture de cette conférence, le directeur général des compétences nationales à l’étranger, au ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Mohamed Saoudi a souligné l’attachement des hautes autorités du pays à capter les compétences de la diaspora étant « une richesse inépuisable pour le transfert de la science, de l’expérience et du savoir au pays ».
Dans le même contexte, M. Saoudi a fait part « d’un projet de coopération en cours qui va traduire sur le terrain la participation des compétences algériennes établies à l’étranger, en fonction de la spécialité de chaque catégorie », relevant que cette démarche permettra à la société civile « d’occuper sa véritable place en matière de collaboration avec les efforts officiels ».
De son côté, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), M. Noureddine Benbraham, a plaidé pour une approche par projets reposant sur la détermination des enjeux et de la valeur ajoutée pour le pays.
Les représentants des organismes officiels présents à cette conférence organisée par le Club algérien d’excellence et des hautes compétences (ACEHC), sous le thème « les compétences algériennes établies à l’étranger : soutien au développement national », ont fait part de leur disposition à tirer profit des expériences de notre diaspora qui a fait preuve d’une compétence reconnue à l’échelle internationale.
Des représentants de la diaspora présents à cette conférence ont mis l’accent sur l’importance des canaux de communication avec les organismes concernés afin de tirer profit de leurs expériences et domicilier progressivement leurs expertises.
S’exprimant dans ce cadre, Mohamed Ibrir, expert en engineering résidant en Turquie, a souligné la disposition de ces compétences à « transférer les nouvelles technologies, à travers l’unification des rangs et la concrétisation d’une collaboration favorisant l’échange des expériences sur le terrain». A noter d’autre part que des compétences algériennes à l’étranger ont saisi l’occasion pour présenter leurs compétences à travers trois panels en lien avec la transition numérique et l’intelligence artificielle, la sécurité énergétique et environnementale, ainsi que la sécurité sanitaire, alimentaire et hydrique.
Manel Z