Investissement : l’Algérie terre d’opportunités pour les entreprises du monde

Réalisation d’une unité de production locale de lait infantile en perspective

L’objectif principal du Gouvernement est de concrétiser les perspectives positives du développement économique et financier national en un temps record, et de promouvoir, en parallèle, les interrelations entre les différents investisseurs nationaux et étrangers à travers l’investissement.

L’Algérie est une terre d’opportunités pour les entreprises européennes, américaines et africaines, de plus en plus intéressées par l’investissement dans le pays. De nombreuses délégations économiques étrangères se sont succédées cette semaine à Alger pour discuter des moyens de développement de la coopération économique entre les entreprises algériennes et celles de leurs pays.
Grâce à la simplification de l’acte d’investir en Algérie et des assouplissements réglementaires, des entreprises belges, portugaises, argentines et camerounaises se sont engagées à renforcer leur présence en Algérie. La Belgique a déjà emboîté le pas avec la signature, avant-hier, d’un protocole d’accord pour la fabrication de la première usine de lait pour nourrisson et de farine infantile. C’est un marché stratégique. Le protocole d’accord signé par le Directeur général de la société algérienne «Achir», Mohamed Cherfaoui et le directeur des ventes de la société belge «Ninolac international», Gilles Crahay en présence du ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique, Ali Aoun et du président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula, vise la fabrication de la première usine de fabrication de lait pour nourrissons et de farine infantile en Algérie. Cette unité industrielle sera implantée dans la commune d’Ain Boucif (Médéa) et sera équipée «en matériels logistiques de pointe», selon l’Agence presse services (APS), précisant qu’elle sera réalisée «en collaboration avec des partenaires européens, en vue de conditionner le lait pour nourrissons et la farine infantileé. Fabriquer localement le lait infantile pour répondre aux besoins du marché national qui a été secoué par plusieurs épisodes de pénuries était au centre des priorités du Gouvernement. Cette question a été abordée au mois d’août 2022 lors d’une réunion de concertation organisée par le ministère de l’Industrie, lors de laquelle, les intervenants ont mis l’accent sur l’impératif d’investir dans la production locale du lait infantile et de remplacer le lait en poudre importé des pays européens.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait instruit à l’époque le lancement immédiat «de la mise en œuvre du projet de réalisation d’un complexe spécialisé dans la production du lait infantile». Le projet ne devrait pas tarder à se concrétiser. Un pas est déjà franchi. «Ce projet permettra d’assurer un bon taux d’intégration de ce produit vital et un transfert technologique dans cette spécialité dans la majeure partie des chaînes de production», selon l’APS. L’Algérie s’apprête ainsi à entrer dans un marché très stratégique et très compétitif de la production du lait infantile, dominé par la Chine. Ce qui devrait renforcer la coopération bilatérale entre l’Algérie et la Belgique et d’autres pays européens.
Le Portugal veut profiter de l’opportunité qu’offre le marché algérien qui s’ouvre progressivement à l’extérieur. En visite en Algérie, avant-hier, le ministre portugais de l’Economie et des Affaires maritimes, Antonio Costa Silva a co-présidé avec le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun la 6e session du groupe de travail mixte de coopération économique algéro-portugais. Les deux parties ont conclu cette rencontre par «la signature d’un procès-verbal comprenant l’évaluation de la coopération bilatérale et les axes de son renforcement», selon le communiqué du ministère.
M. Aoun a souligné «l’engagement de l’Algérie à donner un nouveau souffle à la coopération existante entre l’Algérie et le Portugal, dans un cadre mutuellement bénéfique». De son côté M. Costa Silva a affirmé, à la même occasion, «la volonté de son pays de renforcer les investissements en Algérie, jusqu’à les quintupler durant les cinq prochaines années».
Dans la même journée chargée en évènements économiques, s’est tenue le Forum d’affaires algéro-argentin, lors duquel les participants ont mis l’accent sur «l’importance de donner une forte
impulsion aux relations commerciales et économiques entre l’Algérie et ce pays d’Amérique latine et d’exploiter toutes les opportunités offertes dans les deux pays pour hisser la valeur des échanges commerciaux», selon l’APS.
Cette journée a été marquée, également par la signature par le ministre des Transports, Youcef Cherfa, avec son homologue camerounais, Jean Ernest Masséna, d’«un accord-cadre de coopération dans le domaine des transports et de la météorologie, visant à établir un cadre de coopération entre les deux pays, en particulier dans les segments recherche, échange de connaissances et formation», selon le communiqué du ministère. L’Algérie ouvre ses portes sur de nouveaux horizons.
Samira Takharboucht

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