«Du n’importe quoi, pourvu que ça flambe ! »

Mascara : L’aviculture aggravée par les répétitifs précaires

Le poulet de chair à 550 dinars le kilogramme, les escalopes de poulet à 1100,00 dinars le kilogramme, dans la wilaya de Mascara et de Saida qui dit mieux ? La flambée du coût du poulet de chair, qui malheureusement sorties médiatiques télévisées, et dont on n’a pas compris les differentes allégations mensongères de certains responsables véreux n’est pas aussi respectée qu’on le spécule, et ce, à travers des conférences et autres agrégations festives dans la wilaya de Mascara, à l’instar du reste du pays demeure un pétard mouillé via des décideurs patentés autour d’une illusoire table transvasé de ses réformes.
Reste à vérifier où pratiquement les prix demeurent corruptibles, c’est-à-dire peu ou proues respectés par la plupart des bouchers et autres revendeurs patentés aux bras longs connus sur la place publique.
Les prix au niveau des revendeurs aux détails oscillent entre à 495 à 520 DA le kilo, et ce, en faisant fondre le déjà maigre pouvoir d’achat de la population du deuxième village de la société algérienne, fait en sorte que les contrôleurs et autres inspecteurs de la direction de la concurrence et des prix se figent dans leurs coquilles.
Il faut croire que l’envie prêté aux petits aviculteurs à l’exemple des jeunes demandeurs de projets de la Cnac-Mascara dans la filière avicole ou les autorités puisent dans des fausses statistiques disaient attendre un flot de demandes, n’avait rien de massifs, encore moins d’explosifs.
Les initiateurs de ce projet au niveau central en voulant faire établir ces jeunes à leur compte, espéraient en retour l’appui du monde rural dans ces diverses tentatives à la recherche d’une introuvable paix sociale par tous les moyens. Deux années durant des dossiers qui se déhanchent entre la Cnac-Banque-Chambre de l’agriculture et vis-versa se sont volatilisés dans la lutte se déroulant dans les labyrinthes des dysfonctionnements concernés par le soutien aux jeunes sans emploi. La Cnac et autres subterfuges de l’emploi des jeunes demeurent minées par des dossiers explosifs où la corruption a fait son chemin de prospection.
Face à ce qui s’annonçait comme un échec, les responsables de la direction générale au niveau d’Alger, qui ont vus des petits aviculteurs de la wilaya de Mascara, contestés les inégalités dans le traitement des dossiers au niveau du triangle des Bermudes Cnac-Banque-Chambre de l’agriculture, décident une nouvelle parade précisant les nouvelles modalités en faveur de ces petits aviculteurs, et dont le matériel a été bloqué depuis plus d’une année pour des histoires débiles franchement bureaucratiques. Dans la mesure de ce système hydrique accroissait les revenus de certains zélés déliquescences dans les administrations pour des questions de pourcentages avec ces malheureux ruraux, l’agriculture algérienne sous le règne de la bureaucratie n’a pas progressé au même rythme que l’industrie. Les rendements sont restés médiocres, héritage du passé, ce tableau a de quoi surprendre ceux qui auraient pris pour l’argent comptant les déclarations et autres faux statistiques quant a la bonne santé de l’agriculture algérienne.
Dans un autre contexte, on nous fera savoir que plusieurs unités avicoles ou du moins ce qui en restent, dans la wilaya comptabilise la perte d’environ 1200 poussins par jour, et ce, devant le regard médusé des responsables chichement payé par l’état providence. Ces changements, de façon plus frappantes dans le reste de cette tarte nationale de l’état providence où beaucoup reste à parfaire, le secteur avicole, à l’exemple des autres secteurs agricoles, sont limités, voire «cosmétiques», c’est-à-dire destinés à farder la réalité du terrain. Dans ce contexte, digne du théâtre à la «Vaudeville», la chambre de l’agriculture de la wilaya de Mascara, qui doit lancer des rencontres sur ce sujet qui perdure, concernant les prix et autres problèmes des petits aviculteurs de la wilaya, n’a pa eu vent d’échos.
Pour souvenance il y a de cela deux années,la wilaya de Mascara a abrité une rencontre entre le groupement avicole de l’Ouest t les aviculteurs, a vu un responsable de l’ex-Oravio, expliqué les évaluations motivantes par les garants de l’Etat, qui ont pu introduire des dispositifs moyennant de faire glisser le prix clairement exagérés de la viande blanche, qui a oscillé dans la wilaya de Mascara, entre 490 à 520 dinars le kilogramme. Ainsi, jamais de mémoire de ménagères, les prix de la viande blanche n’ont atteint de tels seuils.
Les abats quant à eux sont rétrocédés entre 800 dinars le kilogramme à 1000 dinars, unique au monde, où même dans certains pays africains ces abats sont gracieusement offerts aux chats et aux chiens.
L’abaissement des droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sur les intrants rejoignant dans la production de l’alimentation avicole à l’exemple du maïs qui a vu une croissance disproportionnée de 50% et le soja de 30% étalée sur le portefeuille international, ont été les extrémités pour les décideurs de modérer les prix de ce produit à large consommation destiné à la troisième couche de la population algérienne.
Si les exonérations ont permis à certains producteurs connus sur la place publique de s’enrichir à outrance, l’ensemble des éleveurs dans la wilaya de Mascara, qui sont au nombre parait-il, de plus 1600 petits intermittents producteurs de volaille disséminés sur le territoire de la wilaya, se sont ruinés à exaction. Ce qui n’ a pas produit par voie de conséquence une baisse du prix d’achat du poulet de consommation, vu le manque de transparence, ce qui a vu par contre une baisse élancée, et ce, uniquement dans la wilaya de Saida, où le prix de poulet de chair balance entre 495 et 550 .
Le système de régulation des produits de large consommation, par abréviation «Syrpalac, en inventant des définitions pour partir d’une vision idéalisée via des tempérances prises par les responsables au niveau central, particulièrement dans l’exonération des droits de douane et de TVA sur les intrants rentrant dans la production de l’alimentation avicole, a fait en sorte que des spéculateurs attitrés, se sont enrichis de plus en plus de cette aubaine de l’Etat providence. Des camions entiers franchissent le territoire chérifien pour épandre des quantités énormes de mais et soja via des trabendistes, ceux qui se sont enrichis grâce aux subventions, véritable système de «restitutions» en termes «macro-économiques».
Selon des indiscrétions , le récent agencement mis en place par les pouvoirs publics a permis à l’ensemble des éleveurs à renouer leur activités premières après les avoir délaissées, et ce, vu les tarifs douaniers ardent et la cherté des produits d’elevage, pour la plupart importés en devise forte. Dans un autre contexte, on nous fera savoir qu’un imposant nombre conséquent d’éleveurs parmi les reproducteurs du poulet de chair qui sont dans la fourchette de 1,5 million sur la plan national, et dont les éléments dominants sont les producteurs de poussins de chair évalués à 6 millions, et d’environ 4,5 millions produits de l’importation Le reliquat de la production nationale, se situe à Tlemcen et Ain -Oussera, où une production de l’ordre de 550 millions de poulets de chair, équivalentes à 700.000 tonnes de viandes blanches, qui parait-il, selon le le président du directoire de l’EPE-GAO ex Oravio, représentant un seuil de 20 kg et par habitant ( ?!).
Pour les abattoirs privés qui ont foncièrement plus de monopoles dans la wilaya de Mascara, où le public demeure le parent pauvre de cette aviculture de survie, a vu l’outil dans le domaine de formation, de vulgarisation afin de développer de nouvelles techniques de productions au point mort, et ce, les déclarations des uns et des autres. Les restaurants et autres gargotiers qui affichent le prix de 1000 à 1200 dinars le poulet rôti, donne à réfléchir sur les prédictions des différents responsables de cette branche qui renâcle une infecte odeur via une lignée de corrompus a fait son chemin. Oui, il est impératif de dénoncer que même le poulet de chair n’a pas échappé à la maffia politico-politicienne, et ce, vu la corruption généralisée qui s’abat sur la wilaya de Mascara. Et c’est honteux ! Pour la plaquette d’œufs frais du jour d’un calibre douteux, se monnaye à 650 dinars sur la place publique. Sur le papier des discours politico-politicien, le fléchissement des prix à la grande euphorie des consommateurs, restaurants et autres apprentis pâtissiers étaient largement acquis.
Des dérives sont constatées dans l’abattage clandestin des poulets de chair qui se pratiquent au vu et au su des responsables concernés par ce grave problème de salubrité publique, ou la corruption est plus importante, les règles les plus élémentaires de l’hygiène sont impossibles à respecter, tant à cause du niveau culturel que du manque de moyens techniques.
La protection de la majorité des consommateurs, en Algérie n’ont pas accès à cet hypothétique bouclier perdu dans la plupart des discours de ce qui sont censés de protéger les consommateurs ou des inquiétudes liées à un certain nombre de problèmes qui ont défrayés la chronique, et des craintes plus au moins fondées.
A quoi sert la direction du contrôle et des prix, quand on sait que le jeudi, vendredi et le samedi des jours fériés c’est-à-dire en l’absence des contrôleurs des prix et autres brigades mixtes), des bouchers vereux qui préparent du poulet hachées à 1100 le kg, est composée de procédés nocifs pour la santé humaine, à l’exemple des déchets et autres parties fortement déconseillées à la consommation.
Dans les faits, elle se heurte à nombres d’obstacles matériels, sociaux et politiques. N’est-il pas vrai, quand les responsqables dans la wilaya de Mascara se vont servir par camionnettes entieres de fruits et légumes et autres viandes, le peuple est tout nu !
Manseur Si Mohamed