L’homme, arrêté pour un autodafé du Coran, aurait agi pour le compte de l’Ukraine

Russie

Quels dangereux pyromanes se cachent derrière le nouvel autodafé du Coran qui, cette fois-ci, visait à embraser la Russie ? .Après avoir été attisé en Suède, au Danemark et aux Pays-Bas, à l’aube d’une nouvelle année incendiaire, notamment par le dano-suédois Rasmus Paludan, l’un des leaders de l’extrême droite nordique, ce brasier incandescent de la haine a-t-il été ravivé à dessein par l’Ukraine, dans le cadre d’une stratégie de guerre hautement inflammable ? Selon l’agence Tass, c’est ce qu’a affirmé, samedi, la principale autorité d’enquête russe, lors de son annonce publique de l’ouverture d’une enquête criminelle contre l’un de ses concitoyens : Nikita Zhuravel. Interpellé au terme d’une véritable chasse à l’homme, celui qui est accusé d’avoir jeté le Coran aux flammes devant la mosquée de Volgograd, preuves à l’appui, afin de semer la discorde et le chaos, aurait agi sur ordre des services spéciaux ukrainiens et… américains. Pour l’une des sources des forces de l’ordre russes, le doute n’est pas permis : cette nouvelle provocation islamophobe outrageante qui, début février, suscita le courroux de l’Organisation de la coopération islamique (OCI )- condamnant « des actes criminels, délibérément commis pour cibler les musulmans et insulter leur religion, leurs valeurs et symboles sacrés » – a été fomentée par l’Ukraine, en collaboration étroite avec les Etats-Unis. n