La nouvelle organisation du hadj inquiète les pèlerins

Arabie saoudite

Le hadj est l’un des cinq piliers de l’islam. Pour la deuxième année consécutive, l’Arabie saoudite met en place un système de réservation du pèlerinage à la Mecque. Avec des quotas à la baisse et les nouvelles règles mises en place, de nombreux croyants sont inquiets.
C’est l’un des piliers de l’islam que tout musulman rêve d’accomplir. Le hadj se déroulera du 26 juin et 1er juillet prochain. Cette année, 7.300 pèlerins français sont autorisés à accomplir le pèlerinage à la Mecque, contre un peu plus de 9.000 en 2022.
Les musulmans d’Europe, du Canada et des États-Unis souhaitant effectuer ce voyage religieux doivent au préalable s’inscrire sur un site dédié, totalement géré par les autorités saoudiennes, afin d’obtenir un visa pour le pèlerinage. Avec un quota à la baisse, et les nouvelles règlesmises en place, le nombre de pèlerins va surement diminuer. Cette baisse des quotas inquiète les candidats au hadj.
Tout comme l’année dernière, les difficultés administratives risquent également d’être nombreuses pour les futurs pèlerins. En effet, les fidèles doivent s’enregistrer sur une plateforme unique appelée «Nusuk Hajj» pour espérer obtenir une réservation. Difficultés à se connecter et à franchir les différentes étapes de la réservation en ligne, prix trop élevés et délai de paiement trop courts, les candidats se plaignent de nombreux dysfonctionnements les empêchant de se préparer sereinement et spirituellement à leur pèlerinage.
Ce passage obligé, mis en place en 2022 par les autorités saoudiennes, met ainsi de côté les agences spécialisées. Ces dernières organisaient jusque-là toutes les démarches pour le visa, le voyage, le séjour et le parcours religieux des pèlerins une fois arrivés à la Mecque. Cette organisation n’est plus possible depuis l’année dernière, ce que déplorent les voyagistes et bon nombre de candidats au hadj.n