Les résultats du BEM délibérés le 25 juin

Depuis Tissemsilt, Belaabed donne le coup d’envoi

En choisissant la wilaya de Tissemsilt comme étape prologue et lieu de départ des épreuves du Brevet d’enseignement moyen (BEF) session 2023, qui drainera cette année plus de 800.000 jeunes candidats à travers 2.967 centres d’examen au niveau national, le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belaabed, a donné le coup d’envoi, hier, de l’examen du BEM au centre d’examen Hellas Fatima.En procédant à l’ouverture des enveloppes contenant les sujets de l’épreuve de la langue arabe, le ministre Belaabed a déclaré que «les résultats du BEM seront connus vers le 25 juin en cours». Animant une conférence de presse à l’issue de sa présence au centre d’examen Hellas Fatima, le ministre a souligné les bonnes conditions ayant marqué le lancement des épreuves de cet examen national.
«Toutes les conditions d’organisation, éducatives et de sécurité ont été réunies à travers toutes les wilayas du pays», a indiqué hier Abdelhakim Belaabed, tout en saluant les efforts des corps de sécurité dans la sécurisation de cet examen. Le premier responsable du secteur de l’Education a affirmé, dans ce sens, que le phénomène de fraude dans ces examens «est désormais limité, voire en voie de disparition, et ce grâce aux textes juridiques promulgués ces dernières années et aux mesures strictes qui ont prouvé leur efficacité», révèle-t-il à partir de Tissemsilt, tout en soulignant
«l’engagement des services du ministère à faire face à tout ce qui pourrait perturber les élèves», rassure-t-il.
Saisissant cette occasion, voire sa présence à Tissemsilt, Abdelhakim Belaabed a appelé les encadreurs relevant de son secteur à la grande fermeté pour dissuader d’éventuelles tentatives de tricherie et à assurer la crédibilité des examens scolaires nationaux. Une mesure dissuasive incontournable pour le ministre de l’Education nationale, car il s’agit, selon lui, de l’image, de la réputation et de la crédibilité à défendre.
Mieux, le ministre de l’Education nationale a cité la mise en place récente, par le ministère de la Justice, d’une cellule de veille et de suivi au niveau de chaque Cour, chapeautée par le Procureur général et comprenant, en tant que membres, le directeur de l’Education et les autorités sécuritaires et civiles concernées, dont l’objectif est de sécuriser le déroulement des épreuves du BEM et mieux cerner la triche. Autrement dit, le BEM de cette année est placé sous haute surveillance et vigilance par l’Etat.
Et pour mieux lutter contre la fraude scolaire, Abdelhakim Belaabed a mis l’accent, par ailleurs, sur la coordination des efforts entre le ministère et les partenaires sociaux dont les parents d’élèves, étant une partie intégrante du secteur, dans l’objectif de contribuer à sa stabilité et au succès des examens scolaires nationaux. Le ministre a souligné que «toutes les conditions d’organisation, éducatives et de sécurité ont été réunies à travers toutes les wilayas du pays», saluant les efforts des corps de sécurité dans la sécurisation de cet examen. Par ailleurs, et concernant l’enseignement de la langue anglaise au primaire, sur ce plan, Abdelhakim Belaabed a qualifié cette décision de «stratégique» en ce sens qu’elle apportera «un plus» au système d’éducation nationale. Le ministre a estimé que la décision prise lors de la réunion du Conseil des ministres tenue le 28 mai dernier sur l’ouverture, dans les écoles normales supérieures (ENS), de la spécialité d’Enseignant d’anglais pour le cycle primaire, constituait «une stratégie de nature à conforter l’enseignement de la langue anglaise dans le système éducatif», dira le ministre de l’Éducation nationale en marge de sa présence à Tissemsilt pour le coup d’envoi du BEM 2023.
Sofiane Abi