Naksa : Le Fatah appelle le peuple palestinien à l’unité face à l’occupant sioniste

Le Mouvement de libération nationale palestinien, Fatah, a appelé le peuple palestinien à l’«unité» et à «la cohésion» face à l’occupation sioniste, à l’occasion de la commémoration lundi du 56e anniversaire de la Naksa, ou Guerre des Six jours de juin 1967. Le Fatah a, dans un communiqué, appelé à l’occasion de la Naksa, «les masses dans les pays arabes à poursuivre leur soutien à la lutte inébranlable du peuple palestinien pour la défense de la nation, de ses sacralités et de sa dignité, et pour un avenir libre et prospère», soulignant que «la Palestine restera le cœur et la conscience de la nation arabe». Le mouvement a saisi l’occasion pour rappeler que toutes les formes de judaïsation, de colonisation et de modification des caractéristiques géographiques et historiques de la Palestine «sont des actes illégaux» auxquels les Palestiniens feront face jusqu’à la fin de l’occupation sioniste. Le Fatah a souligné dans ce contexte, que «le droit international et la Charte des Nations unies donnent au peuple palestinien le droit de résister à l’armée d’occupation, aux colonies et à toutes les politiques d’expansion et de judaïsation». La Guerre des Six jours avait eu lieu du 5 au 10 juin 1967 entre l’entité sioniste d’une part et l’Egypte, la Syrie et la Jordanie d’autre part. Elle avait permis aux Sionistes d’occuper du reste des territoires palestiniens, y compris la bande de Ghaza, la Cisjordanie, dont El-Qods Al-Chérif (5 878 km²), les hauteurs du Golan de Syrie et le Sinaï (Egypte). De plus, la force occupante avait pillé une grande partie de la richesse de la Cisjordanie occupée, – le cœur géographique de la Palestine historique- et entamé la judaïsation d’El-Qods de manière planifiée et systématique, s’emparant ainsi de vastes zones. En conséquence, l’entité sioniste avait expulsé de force quelque 300 000 Palestiniens de leurs maisons, ainsi que des milliers de Syriens, et a lancé des plans expansionnistes (nouvelles unités coloniales, spoliations des terres palestiniennes …), -qui se poursuivent en parallèle à ce jour- piétinant toutes les résolutions des Nations unies.
La guerre avait entraîné la mort de 15 000 à 25 000 personnes parmi les Arabes.