Premier colloque national sur le roman algérien

Maison de la culture « Houari Boumediene » de Sétif

Les participants aux travaux du premier colloque national sur le roman algérien, identité du texte et texte d’identité » organisé mercredi à Sétif ont considéré que le roman algérien doit être capable de s’imposer dans le champ culturel international et de présenter un texte porteur d’identité et d’appartenance.
«Le roman est devenu aujourd’hui l’un des moyens les plus importants dans le monde dans le façonnement de la conscience ou son travestissement, d’où la nécessité, plus que jamais, pour le roman d’exprimer les aspirations et ambitions de la nation», a estimé Azzedine Djelaoudji de l’université de Bordj Bou Arreridj, dans son intervention durant la rencontre tenue à la maison de la culture Houari Boumediene à la ville de Sétif.
Il a ainsi estimé que le roman doit «s’insinuer dans les profondeurs (esprit) de l’homme algérien et dans son patrimoine pour construire un texte qui représente la société algérienne et en exprime l’identité et l’appartenance».
Pour Abdelhamid Khetala de la faculté des Lettres et des Langues de l’université de Khenchela, le roman algérien s’est assuré une place prépondérante dans le champ culturel arabe, relevant que «les prix internationaux obtenus de manière continue par le roman algérien prouve la distinction du texte narratif en Algérie».
Il a ajouté que le roman algérien «doit se rechercher davantage et se créer un environnement sur la scène mondial du roman, en recherchant la spécificité de l’identité narrative algérienne inspirée des contes populaires».
L’occasion a donné lieu à la distinction de l’écrivain algérien Azzedine Djelaoudji lauréat du prix «Katara» du roman arabe 2022 pour son roman «L’étreinte des vipères» à l’initiative de la maison de la culture.
R.C.