Un protocole d’entente entre Sonatrach et la société chinoise CC7

Nouveau complexe pétrochimique à Skikda

Un protocole d’entente entre le groupe Sonatrach et CC7 (China National Chemical Engineering & Construction Corporation Seven Ltd), une société nationale chinoise spécialisée dans l’engineering et la construction de projets industriels, notamment dans le raffinage et la pétrochimie qui a réalisé de nombreux projets d’envergure à travers le monde, a été signé avant-hier mardi. Pour, a indiqué, un communiqué de Sonatrach, l’élaboration des études de faisabilité d’un complexe pétrochimique à Skikda.
Il s’agit, a précisé la même source, de l’étude d’un complexe pétrochimique de vapocraquage de charge mixte, composé du naphta de la raffinerie de Skikda et de l’éthane du complexe GL1K, pour la production du polyéthylène tous grades confondus ainsi que d’autres produits, notamment le propylène et le butadiène, et qui «portera aussi sur l’estimation du montant d’investissement et la commercialisation des produits finis issus de ce complexe pétrochimique».
Ce protocole d’entente, a noté la même source, a été paraphé au niveau de la direction générale du groupe par le vice-président de l’activité raffinage et pétrochimie, Boutouba Batouche, et le président de la Société CC7, Long Haiyang, en présence du Président-directeur général de Sonatrach, Toufik Hakkar. Faisant remarquer que l’investissement sera réalisé en mode project financing supporté par des banques nationales et internationales.
Le 11 du mois en cours, le groupe Sonatrach a signé un contrat de réalisation du projet pétrochimique de polypropylène d’Arzew et la convention de son financement de 1,5 milliard de dollars. Ce contrat de réalisation de cet important complexe pétrochimique pour une durée de 42 mois et dont le lancement est prévu ce mois de juillet au niveau de la zone industrielle d’Arzew, a été signé entre la StepPolymers SPA, filiale de Sonatrach, et la joint-venture sino-britannique, Petrofac-HQC.
Destiné à produire pas moins de 550.000 tonnes par an de polypropylène pour satisfaire les besoins du marché national et pour l’exportation, cet important complexe sera réalisé sur une superficie de 90 hectares.
«Ce projet qui revêt une grande importance pour Sonatrach et pour l’économie nationale en général s’inscrit dans le cadre de la politique générale approuvée par les plus hautes autorités du pays dans son volet relatif à la valorisation des ressources naturelles dont regorge le pays, notamment les hydrocarbures et les mines», a indiqué le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab.
Ce pôle industriel pétrochimique intégré, a-t-il poursuivi, permettra de créer des emplois, de réduire la facture d’importation, ainsi que d’acquérir de la technologie.
«Sa production vise à couvrir la demande nationale en polypropylène, estimée à 120.000 tonnes par an, dans plusieurs secteurs, tels que l’industrie pharmaceutique, l’agriculture, les transports, le textile, l’eau et l’industrie automobile et navale», a-t-il poursuivi. Rabah M.