La police algérienne peut former la police française

Face au débordement total de l’ordre public en France

Visiblement très répressive et trop violente à la fois jusqu’à même commettant des dépassements graves, parfois d’actes racistes, contre sa propre population, des erreurs professionnelles gravissimes ayant coûté la vie à de nombreux citoyens français, la Police française est en déroute et dans le noir, la formation des agents de l’ordre pose un très sérieux souci en France. La police algérienne ayant une longue expérience et une expertise réputée et avérée dans la gestion de l’ordre public, peut fournir de l’aide technique et pédagogique à la police française.

En déroute et dans l’impasse, la Police française est dans le grand collimateur après les graves dépassements et attitudes commis par ses policiers, apparemment et visiblement très mal sélectionnés et mauvaisement formés dans le domaine du maintien de l’ordre public, voire la sécurité publique en générale.
La mort par balle d’une arme automatique, durant le 27 juin dernier, du jeune adolescent Nahel, le Franco-Algérien âgé seulement de 17 ans dans la région de Nanterre, en France, suite à un tir volontairement mortel d’un agent de l’ordre français, un motard policier relevant de la Sécurité routière, a été la goutte qui a fait déborder le vase en France mais, partout dans le monde, où l’indignation a été générale, forte et intraitable.
Un acte purement raciste, voire même criminel venant d’un policier français vraisemblablement un adhérent à l’idéologie de la haine envers les jeunes Arabes musulmans, étant donné qu’il s’agit d’un jeune mineur de 17 ans ayant une tête arabe, dont l’abattre était une question «légitime» et «démonstratif» pour le policier français. Un geste qui démontre parfaitement l’état où se trouve aujourd’hui la Police française, cette institution de sécurité qui est derrière plusieurs dépassements racistes commis auparavant et avant l’ignoble acte perpétré contre Nahel, n’ayant épargné personne, ni même les mineurs et femmes y compris les citoyens français, où tout le monde se sent en insécurité.
Tout le monde est d’accord, après les flagrantes, répétitives et sanglantes répressions policières vécues durant ces quatre années par les citoyens français, pour dire et constater à la fois que la police française est l’une des institutions de sécurité les plus violentes et racistes dans le monde. Une réalité rapportée et dénoncée presque quotidiennement par des médias français, par la classe politique française et par le peuple français, dont il est amplement victime d’une véritable machine de répression, brutalité et violence engagés par la Police française. Une répression policière très agressive qui est derrière, faut-il le signaler, la mort des dizaines de citoyens français pour faute d’obtempération, de l’éborgnement des dizaines d’autres relevant du mouvement des «Gilets jaunes» à travers les marches populaires, et derrière, également, des dépassements gravissimes, voire des actes de racismes commis contre des citoyens français d’une «seconde zone». Il est parfaitement illustratif et tristement démonstratif à la fois pour dire, qu’aujourd’hui la Police française se trouve dans l’embarras, très malade et en grande déroute, où le choix et la formation des policiers sont au socle de sa grande maladie, sans parler de certaines mesures et décisions brutales prises par des politiciens dans le cadre de la lutte contre le phénomène du terrorisme, notamment la loi autorisant le tir à balles réelles contre chaque citoyen français refusant d’obtempérer dans un barrage policier. C’est précisément cette loi décidée en 2017 par le Premier ministre français, Bernard Cazeneuve, qui, après sept ans de son installation, a provoqué aujourd’hui un chaos urbain en France.
Un délit routier qui a causé depuis sa promulgation en 2017 et jusqu’à présent la mort de 31 citoyens français, tous tués par balles dans leur siège. Un véritable génocide routier, une atteinte aux droits de l’Homme, à la sécurité publique et une loi qui tue, la Police française a commis, au nom de la loi suprême de l’Etat, des tueries contre sa propre population.

La violence de la Police française et l’intelligence de la Police algérienne
Incontestablement très différent dans la manière d’intervenir, d’instaurer l’ordre public et de gérer les grandes foules, les marches populaires, les rassemblements et la sécurité publique, la Police algérienne représentée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) s’est montrée plus professionnelle, adaptée et plus capable à gérer les situations les plus difficiles et les évènements les plus grands par rapport à la Police nationale française, où la violence, répression, erreurs et dépassements se comptent à la pelle. Face à des millions de citoyens algériens descendus dans les rues et avaient occupés, en février 2019, des villes et artères principales, scandant pacifiquement le départ d’un pouvoir mafieux, la Police algérienne s’est montrée à la hauteur dans une gestion des grandes foules parfaitement menée par des policiers ayant un haut sens de responsabilité et hautement formés dans le traitement dans ce genre de situation. Le mouvement populaire pacifique du Hirak de l’année 2019 avait été un succès retentissant à l’échelle mondiale, une leçon de professionnalisme et une grande victoire remportée par la Direction générale de la sûreté nationale, lorsque celle-ci avait démontré ses grandes capacités et le haut sens de professionnalisme de ses agents de l’ordre à gérer parfaitement, sans recourir à la force et sans provoquer un seul dépassement ou autre violence dans la gestion des grandes foules. Menés par des policiers algériens aguerris, robustes, très vigilants et très intelligents à la fois, dans une conjointure mondiale agitée par de nouvelles formes, voire de «générations» de guerres, notamment celle liée à la communication où le faux est plus dominant que le vrai, le Hirak 2019 a parfaitement démontré et illustré l’expérience et les grandes capacités, dont disposent la Police algérienne dans le domaine de la gestion de l’ordre public. Une expérience de la Police algérienne qui peut être partagée avec la police française, surtout dans des moments des plus difficiles que traverse l’institution de sécurité française.

Une Police française très agressive qui éborgne son propre peuple
Tout le monde se souvient de la brutalité sans limite de la Police française, lorsqu’en été 2019, celle-ci avait fait l’usage abusif de force, violence et répression contre le mouvement populaire pacifique porté par des dizaines de milliers de «Gilets jaunes», allant jusqu’à même éborgner des dizaines de citoyens français avec les matraques des policiers français acharnés. En Algérie le Hirak, qui se déroulait en même temps que le mouvement social en France, la Police algérienne a fait preuve d’un grand sens de professionnalisme, de courage et de hautes responsabilités face à des millions de citoyens descendus en même temps dans les rues.
En France, alors que tout le monde comptait les dizaines de cas confirmés de manifestants du mouvement des «Gilets jaunes» où un citoyen avait perdu un œil suite à la violence et à la répression policières vécues dans plusieurs villes françaises, en Algérie, la Police algérienne s’est montrée tout à fait contraire et gérer grandement les mouvements populaires pacifiques. Aucun dépassement n’avait été déploré ni même un seul cas d’éborgnement d’un militant ou autres citoyen. Un traitement des grandes foules digne d’une institution de sécurité de première classe, la DGSN avait été à la hauteur, cela explique et divulgue parfaitement et amplement le niveau de professionnalisme auquel a atteint aujourd’hui la Sûreté nationale.
Cela lui a permis d’atteindre de nouveaux seuils et d’avoir une grande réputation dans le monde, notamment par la Police internationale (Interpol) et la Police africaine (Afripol), sans compter la grande admiration affichée par de nombreux pays.
Sofiane Abi