Mme Dahlab représente l’Algérie à une réunion préparatoire

Sommet africain sur le climat

? En prévision du Sommet africain sur le climat prévu du 4 au 6 septembre prochain au Kenya, la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahlab, chargée par le Président Abdelmadjid Tebboune, a représenté l’Algérie aux travaux de la réunion préparatoire de haut niveau des Présidents et chefs d’Etats africains, tenue mercredi au Kenya par visioconférence sous la présidence du chef d’Etat kényan, président du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine sur les changements climatiques (CAHOSCC), et à laquelle ont prit part des représentants des Etats du continent africain dont le Président zambien et le Premier ministre égyptien.

Selon un communiqué du ministère, Mme Dahlab a affirmé, dans son intervention lors de cette réunion préparatoire, le soutien de l’Algérie pour le succès de ce Sommet, et insisté sur «l’importance de placer le continent africain au cœur de la problématique du financement climatique, l’Afrique étant la plus affectée par les effets négatifs du changement climatique». La même source a indiqué que Mme Dahlab a appelé, en outre, à «l’adoption d’une approche inclusive pour réaliser la stratégie africaine pour le financement climatique», soulignant l’importance de «prendre en ligne de compte les préoccupations des Etats africains et les différentes initiatives continentales».

Elle a cité, dans ce cadre, l’initiative du président de la République concernant la création d’un mécanisme africain de réponse aux catastrophes naturelles, qui se veut, a-t-elle estimé, «le meilleur moyen pour protéger notre continent», selon la même source. Cette initiative continentale «s’inscrit en droite ligne avec notre stratégie nationale», a affirmé la ministre, rappelant que l’Algérie avait élaboré une nouvelle loi relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable, qui classe les phénomènes climatiques violents comme «risque majeur». Pour rappel, il y a un mois, l’impact du changement climatique sur la paix et la sécurité internationales ont été au centre d’un débat ouvert au Conseil de sécurité de l’ONU, deuxième réunion officielle du Conseil cette année sur un sujet lié au changement climatique, à la paix et à la sécurité. Au moins 70 participants, dont des membres du Conseil, des Etats membres de l’ONU et des missions d’observation, ont pris la parole lors du débat public, portant, entre autres, sur comment le Conseil de sécurité peut-il mieux intégrer l’impact du changement climatique sur la paix et la sécurité dans ses efforts de prévention, de résolution des conflits et de consolidation de la paix.
L. A.