Le président de la République accorde une grande importance à la lutte contre la corruption

Renforcement de la bonne gouvernance

Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, hier samedi à Alger, que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait accordé depuis son élection une grande importance à la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes, pour l’édification d’une Algérie nouvelle fondée sur l’Etat de droit.
Présidant, au nom du président de la République, la cérémonie du lancement officiel de la Stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, M. Benabderrahmane a souligné que «le président de la République a accordé, depuis son élection, une grande importance à la moralisation de la vie publique et à la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes, en témoigne la mise en œuvre de plusieurs engagements, notamment ceux relatifs au renforcement de la bonne gouvernance et à la réforme globale de la Justice pour en assurer l’indépendance et la modernisation, outre la promotion de la démocratie participative et la construction d’une société civile libre, intègre et active dans le cadre de l’édification d’une Algérie nouvelle fondée sur l’Etat de droit et consacrant la justice sociale, l’égalité et la démocratie participative, l’objectif étant de réaliser le bien-être et la prospérité du citoyen».
A cette occasion, il a rappelé «l’intérêt voué à la création de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption et les larges prérogatives qui lui ont été conférées, l’habilitant essentiellement à mettre en place une stratégie nationale de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption».
A cet effet, M. Benabderrahmane a souligné que la Constitution de 2020 «a prévu plusieurs mesures et dispositions relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption, conformément aux conventions internationales ratifiées par l’Algérie, et différents articles pertinents, dont ceux inhérents à la protection de l’économie nationale contre toute forme d’abus, la promotion du rôle de la société civile pour l’associer à la gestion des affaires publiques, l’obligation de déclaration des biens et la prévention des conflits d’intérêts, en veillant à ce que les fonctions et les mandats au sein des institutions de l’Etat ne soient pas une source d’enrichissement ni un moyen pour servir ses propres intérêts».