A Monsieur le Président de la république

Objet : Plainte et demande
d’intervention en urgence
J’ai l’honneur de venir par la présente solliciter de votre haute bienveillance votre intervention dans une affaire dont nous souffrons depuis plus de deux ans et demi.
En date du 21 avril 2022, je vous ai adressé une lettre ouverte dans ce même journal, la SEAAL a réitéré sa position, à savoir que le problème est interne à l’immeuble et que les huit propriétaires privés d’eau doivent se débrouiller. Attendu que l’appartement sis au cinquième étage appartient à un émigré qui a mis sa sœur en gardiennage pour nous causer du tort. En effet, elle a confisqué les terrasses. Attendu que avons introduit une action en justice devant le tribunal de Sidi M’hamed section des référés qu’une ordonnance en réfère a été prononcée le 19/01/2020 rôle n°07148/19 répertoire n° : 00326/20 sous contrainte d’ouvrir les terrasses sous peine d’astreinte jugement rendu elle a refusé de se confirmer à l’ordonnance. Pire encore : elle a volé les 4 citernes qui appartiennent aux voisins, coupé les canalisations de distribution d’eau potables depuis le 14 janvier 2021
Attendu que nous avons de nouveau fait recours au tribunal de Sidi M’hamed en sollicitant de faire exécuter l’ordonnance rendue le 19/01/2020, ordonnant l’ouverture des portes des terrasses. Une nouvelle ordonnance en réfère à été rendue, le 19/05/2021, rôle n° : 02140/21, répertoire n°: 02253/21.
Attendu que nous avons pu ouvrir les portes des terrasses avec l’intervention de la force publique à laquelle la concernée a essayé de s’opposer mais après le départ des policiers le père et le frère de l’émigré, aidés de la sœur ont refermé les portes de nouveau le 14/10/2021 Une plainte a été déposée le 09/11/2021 devant le procureur de la république et j’ai été entendue par la 8e Sûreté urbaine, une autre plainte a été déposée en avril 2022, vu qu’aucune mesure n’a été prise. J’ai encore été entendue par la 8e Sûreté urbaine. Attendu qu’en janvier 2023, j’ai déposé une plainte me constituant en partie civile devant le juge d’instruction qui m’a entendue en présence de notre avocat, mais la plainte est toujours en suspens.
Par ailleurs, vu que la justice n’a pas été rendue nous avons demandé la mise en place d’une nouvelle canalisation de la distribution d’eau. Nous avons eu l’accord de la SEAAL et de la municipalité de Sidi M’hamed pour entamer les travaux
Attendu que les travaux ont été évalués par la SEAAL, nous avons pris un plombier qui a mis en place des canalisations. Nous avons eu l’accord de la municipalité de Sidi M’hamed qui a fait les travaux d’excavation en vue de la fourniture d’eau, le plombier est venu le 24 pour finaliser mais à notre surprise la sœur du propriétaire du 5e étage s’est disputée avec lui et l’a empêché de finir son travail en lui disant :
« Aucune goutte d’eau ne rentrera dans le bâtiment ! ».
Appelée d’urgence, la 8e Sûreté urbaine a dépêché deux policier, qui au lieu de nous aider, ont ordonné au plombier d’arrêter le travail sous prétexte que nous n’avons pas de permis, alors que nous avons soumis tous les documents justificatifs pour cela, de quel droit se sont-ils permis de faire cela ?
Notre coupure d’eau se prolonge encore. On n’en peut plus. Monsieur le président, nous souffrons de ce problème depuis deux ans et demi. Nous avons frappé à toutes les portes, mais nous n’avons trouvé aucune aide, nous avons le droit d’avoir de l’eau, mais nous ne savons plus à quel Saint se vouer !
Pour ces raisons, Votre Excellence, Monsieur le président, nous sollicitons votre intervention pour faire respecter la loi et punir ces individus sans foi, sans aucune once d’humanité. Dans l’espoir que notre calvaire prenne bientôt fin, nous vous remercions, Votre Excellence, Monsieur le Président de la République et vous prions de croire en notre profond respect.
La représentante du syndicat
de l’immeuble
Madame Fatima Boudekhana Veuve Maouche Représentante du syndicat de l’immeuble Sis au 42 Rue Ahmed Zabana -Alger Tél : 0554970966