45 mises en demeure à des commerçants récidivistes

Squat des trottoirs à Relizane

L’objectif est de préserver la santé du consommateur et de répondre à ses besoins par la création de points de vente répondant aux normes d’hygiène. Aussi, la stratégie adoptée consiste à agir progressivement, en commençant par les axes et les voies les moins problématiques.
Dans ce contexte, les brigades mixtes chargée de la lutte contre le squat des espaces publics, notamment les trottoirs, ont dressé 45 mises en demeure à des commerçants contrevenants, apprend-on auprès de sources proches de la commission.
Les commerçant mis en demeure se situent en majorité dans des artères commerçantes de Graba, cité Fortassa et Souk.
Ces commerçants avaient déjà été contrôlés au début de l’opération en juin dernier et ont été sommés de libérer les trottoirs mais ont fait fi des instructions qui leurs ont été données. Les mêmes sources indiquent qu’une seconde opération sera lancée à partir de la mi-septembre. Des agents de l’APC de Relizane seront mobilisés pour prendre part à la vaste opération de lutte contre le squat des espaces publics et l’étalage des produits sur les trottoirs. Depuis le début du mois de juillet dernier, plusieurs équipes sillonnent les rues et artères de la ville dans le but d’inciter les commerçants à libérer ces espaces. Les gérants de commerces doivent désormais se conformer à la réglementation. Ces dispositions viennent en application de l’arrêté du wali visant à libérer ces espaces publics et à dégager la voie. Les maires de l’ensemble des communes ont été instruits d’appliquer l’arrêté et de lutter contre le squat des espaces. L’arrêté interdit tout squat d’espaces publics, exposition de marchandises sur la voie publique et exercice d’activité contraire au registre de commerce. Les commerçants sont contraints de respecter les nouvelles dispositions, faute de quoi ils seront mis en demeure. Ils doivent également présenter leurs documents pour attester de leur activité.
N. Malik