L’Afrique du Sud prône l’extension

BRICS

L’Afrique du Sud soutient l’élargissement des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à de nouveaux pays, a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa dans un discours à la nation, à l’occasion du prochain sommet de l’organisation, qui se tiendra du 22 au 24 août à Johannesburg. «Plus de 20 pays ont présenté des demandes officielles pour rejoindre les Brics, tandis qu’un autre grand groupe manifeste l’intérêt à y adhérer», a-t-il indiqué.

L’Afrique du Sud soutient l’élargissement du nombre de membres des Brics. Cependant, pour que l’extension des Brics puisse réussir, il est nécessaire de renforcer les relations avec les pays qui veulent les rejoindre. «Toujours selon Cyril Ramaphosa, le souhait de nombreux pays de faire partie des Brics prouve qu’ils veulent participer à la mise en place d’un système de relations internationales plus équitable, mutuellement avantageux et équilibré. «L’Afrique du Sud s’oppose à un monde unipolaire», a-t-il souligné. «La présence au sein des Brics répond à nos intérêts nationaux, étant donné que les Brics sont en train de changer l’économie et la politique mondiales. La question de l’élargissement de l’organisation sera à l’ordre du jour du sommet. Les dirigeants se sont vu soumettre un rapport des sherpas sur le concept et les principes d’extension de l’association ainsi que la liste des pays qui ont présenté des demandes officielles d’adhésion.

Un candidat progressiste remporte l’élection présidentielle avec une large majorité
Le candidat anti-corruption de centre-gauche, Bernardo Arevalo, a remporté dimanche le second tour de l’élection présidentielle guatémaltèque face à la candidate conservatrice Sandra Torres.
Avec plus de 98 % des voix comptées, les résultats de la Cour suprême électorale ont indiqué qu’Arevalo a remporté le mandat de président avec 58% des voix. Torres occupe le second rang avec 36% des suffrages.

« Vive le Guatemala ! », a écrit Arevalo.
Le Guatemala a élu un nouveau président après un processus électoral mouvementé qui a été marqué par des polémiques. Le bureau du procureur général guatémaltèque a tenté de disqualifier le parti du mouvement «Semilla» d’Arevalo, suite à une affaire de corruption présumée que beaucoup ont qualifiée de canular après avoir étonnamment occupé le second rang des suffrages au terme du premier tour. Quelques jours plus tard, un tribunal a ordonné la suspension du parti et la police a perquisitionné les bureaux du parti. La crise a provoqué de nombreuses manifestations dans ce pays d’Amérique centrale, et a stimulé les aspirations présidentielles d’Arevalo.
Arevalo, 64 ans, fils de l’ancien président Juan Jose Arevalo, a été la grande surprise du premier tour présidentiel le 25 juin, dans la mesure où aucun sondage ne le désignait comme favori de la course à la présidentielle. Il s’est positionné en tant que candidat anti-corruption et a pris ses distances avec la classe politique traditionnelle, qui dirige le pays depuis plusieurs années. Sa victoire marque un virage à gauche du Guatemala.
Au cours de sa carrière, Arevalo a occupé des postes au sein des anciens gouvernements tels que vice-ministre des Affaires étrangères, consul en Israël et ambassadeur en Espagne. Il est actuellement membre du Congrès du Guatemala. L’autre candidate en lice, Sandra Torres, 67 ans, est une ancienne première dame qui, en 2011, avait divorcé pour surmonter le blocage constitutionnel de sa candidature. Elle a défendu les valeurs conservatrices et religieuses et s’est engagée à faire la guerre aux gangs, imitant le président salvadorien Nayib Bukele.

Anadolu